Espagne : voyage, location de voitures, météo... - Part 4

Ségovie: la visite

26 janvier 2009

Ce qu’il faut voir dans Ségovie

L’Aqueduc Romain

Difficile de rater l’Aqueduc qui vous accueille à l’approche de la vieille ville. C’est l’une des attractions les plus spectaculaires d’Espagne et a fait l’objet de couvertures de nombreux guides sur Ségovie ainsi que d’innombrables cartes postales. C’est également le monument le mieux préservé de l’occupation romaine de la péninsule. Démonstration de la force et de la qualité de l’architecture romaine et âgé de près de deux mille ans, cet aqueduc est constitué uniquement de granit et tient seulement grâce aux lois de la physique : n’ayant pas de mortier, ses différents éléments tiennent ensemble grâce aux arcs et à leurs clés de voûtes qui supportent toute la pression engendrée par la structure.

L’aqueduc était destiné à transporter l’eau depuis les montagnes situées à plus de 16 km de Ségovie.  Il dispose de 166 arcs et 120 piliers sur deux niveaux. Lors de la prise de Ségovie par les maures en 1072, 36 arcs furent détruits mais ont été rebâtis sous les Rois Catholiques en 1484.

Plaza del Azoguejo.

La Cathédrale de Ségovie

Construite entre 1525 et 1558, il s’agit de la dernière cathédrale gothique d’Espagne. Bordant la Plaza Mayor, elle est bâtie sur l’emplacement où Isabelle la Catholique fut sacrée reine d’Espagne. De l’extérieur, entre les nombreux pinacles, remarquez le dôme qui date de la renaissance. L’intérieur de la cathédrale est un régal pour les yeux, avec notamment la Chapelle du Saint Sacrement créée par Churriguera, les vitraux flamands du 16e siècle, le retable baroque créé par Sabatini au 18e siècle, les 23 chapelles richement ornées, le chœur gothique qui fut sauvé de la précédente cathédrale qui a été brûlée lors de la révolte des Comuneros en 1520. Du transept sud, une porte donne sur un cloître gothique qui date également d’avant la Cathédrale. Sous le cloître se trouvent les tombes de Juan et Rodrigo Gil de Hontañon, deux architectes père et fils, maîtres de l’ultime période gothique espagnole. Le musée de la Cathédrale propose quelques sculptures et pièces religieuses, des manuscrits antiques rares ainsi qu’une collection de peintures espagnoles et flamandes du 16e siècle.

Plaza Catedral, c/ Marqués del Arco, s/n.

Ségovie: organiser son séjour

26 janvier 2009

Ségovie

Perchée sur un promontoire rocheux qui surmonte les rivières Erasma et Clamores, Ségovie ressemble à un fier navire dont la proue serait l’Alcazar, situé lui-même au bord d’une falaise, la poupe serait l’aqueduc romain juste à la base de la colline et le mât ne serait autre que la tour de la Cathédrale. Elle représente le mieux la gloire de la Vieille Castille et garde encore une touche authentique que Tolède, par exemple, a un peu perdue. Ségovie est naturellement inscrite dans la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco. Que vous passez vos vacances en Castille ou faites juste un court séjour, Ségovie est une déstination à visiter absolument.

Arriver à Ségovie

Train : Si vous êtes en vacances à Madrid, c’est simple pour venir à Ségovie: une dizaine de train par jour relient Madrid Chamartin (en passant par la gare Atocha) à la gare de Ségovie (s/n Plaza del Obispo Quesada, 92 142 77 07 www.renfe.es) en un peu plus de deux heures. Cette gare est cependant un peu trop loin de la vieille ville, comptez 20 minutes de marche ou prenez un taxi ou la ligne de bus n°3.

Bus : La gare de bus se trouve Plaza de la Estación de Autobuses 1 (921 42 77 07, suivez l’Avenida de Fernandez Ladreda depuis l’aqueduc pour y aller,). Il y a un bus toutes les demi-heures vers et depuis Madrid, plus au moins trois bus par jour pour Salamanque et Avila.

Voiture : De Madrid, le trajet le plus rapide passe par l’A-6 / N-IV (direction La Corogne). Sortez ensuite par la N-603. Suivez-la jusqu’à Ségovie ou prenez la rapide AP-61 qui lui est parallèle. Vous pouvez cependant opter pour un itinéraire qui prendra un peu plus de temps mais vous fera découvrir un paysage somptueux (après tout, en vacances, on a le temps, non?). Quittez l’A-6 dans la direction de Navacerrada et suivez la route qui escalade la Sierra jusqu’à Punto Navacerrada. De là suivez les panneaux dans la direction de Ségovie.

Castille

26 janvier 2009

Castille (hors Madrid)

 

Région autonome la plus large d’Espagne, Castille et Léon recouvre plus d’un cinquième du territoire national. C’est ici qu’on pratique le castillan (qu’on appelle de manière inapproprié l’espagnol), langue officielle de l’Espagne. Les populations s’y concentrent essentiellement autour des grandes villes comme Valladolid, Léon ou Salamanque, laissant de vastes étendues de terres désertées, comme vous aurez l’occasion de le remarquer si vous traversez la région en voiture.

C’est également d’ici que naquit le pouvoir qui contrôlera plus tard le reste de l’Espagne : Isabelle de Castille épousa Ferdinand d’Aragon en 1469, et sera sacrée reine de Castille et Léon  cinq ans plus tard. C’est sous le règne des Rois Catholiques que les maures seront vaincus et l’Amérique découverte. C’est ici que Christophe Colomb meurt en mai 1506. C’est enfin de cette région que naquit le plus grand héros espagnol, Le Cid, qui vaincra le royaume maure de Valence.

L’autre région castillane est Castilla-La Mancha, aux paysages arides et désertiques que seul égayent la beauté de Tolède et la présence de Madrid, qui appartient géographiquement à la région (mais pas administrativement). Les vastes étendues désertiques de la Mancha sont de temps en temps réveillées par la présence des moulins blancs aux toits noirs et pointus, que Don Quichotte considéra comme des géants dignes de le combattre.

Visiter la Castille vous prendra au moins quatre jours non stop, et cela sans compter Madrid et ses environs.

Le reste de l’Andalousie

26 janvier 2009

Le reste de l’Andalousie

Vacances à Tarifa :

« Capitale mondiale de la planche à voile », Tarifa se fait remarquer d’abord par la force du vent qui y souffle. Plus que ceux venus pour du tourisme simple, les planchistes, kiters et assimilés y trouveront leur bonheur, notamment à l’ouest de la ville du côté d’El Porro, sur la Playa de Valdevaqueros. Vous pourrez également pratiquer la plongée sous marine dans les eaux claires du détroit de Gibraltar où l’Atlantique et la Méditerranée se croisent, notamment à la Isla de Las Palomas et au Punta Marrroqui, ou vous contenter d’admirer les baleines, orques et dauphins du détroit lors d’un tour en bateau.

Tourisme dans la Sierra de Grazalema

Ce parc naturel est la région où il pleut le plus en Espagne, avec des précipitations moyennes de 210 cm par an. Ajoutez à cela un sol fait d’une roche calcaire sensible à l’érosion et vous aurez un paysage de canyons, de grottes, de fosses et de pics acérés. Les bandits s’y cachaient autrefois entre les attaques sur les routes avoisinantes, et aujourd’hui c’est le paradis destouristes amateurs d’escalade, de parapentes ou de VTT ou plus simplement des amateurs de nature, de forêt et d’animaux sauvages. Vous y trouverez les villages pittoresques de Grazalema, Zaharra de la Sierra et El Bosque, d’une blancheur sans pareille et qui sont restés quasiment à l’état où ils se trouvaient quand les maures et les chrétiens s’y battirent quelques 5 siècles plus tôt. Si vous êtes en vacances dans la région, ces villages méritent vraiment le détour.<!–nextpage–>

Les Pueblos Blancos

Ce sont les petits villages blancs situés dans les régions montagneuses entre Séville et la mer, à flanc des collines calcaires et entourés d’oliviers. Ces villages ont été pour la plupart bâtis par les maures, ce qui leur donne l’impression d’avoir été transportés directement d’Afrique du Nord. L’un des plus jolis de ces villages est Arcos, perché sur un promontoire rocheux au-dessus de la rivière Guadalete. Le village est si étroit qu’au sommet il se limite à une seule rue. Une petite promenade dans le village donne une idée de la structure des Pueblos Blancos, avec ses ruelles étroites, son église de Santa Maria construit sur le site d’une mosquée et à la fois de style gothique, mudéjar, renaissance et baroque, son autre église, San Pedro, de construction gothique mais avec un retable Renaissance. Sortez d’Arcos par le sud (direction Algar) pour une vue magnifique de la gorge de la rivière et du village qui le surplombe.

Jerez de la Frontera est la capitale andalouse du vin et des chevaux. Le jerez (vins de xérès) y vient, et l’école andalouse des arts équestres y est basée. A voir : les bodegas, des caves à vins qui proposent des visites et des dégustations afin de goûter aux différentes variétés de xérès, pour le plaisir des papilles ; et les spectacles équestres, les entraînements des chevaux de l’école équestre et le musée des carrosses pour faire du tourisme.

Enfin, parmi les plus remarquables des Pueblos Blancos, il y a Ronda, qui se situe en haut d’un ravin de 107 m au-dessus du Guadalevin. C’est l’une des plus jolies et plus pittoresques vues d’Espagne, avec ses petites maisons blanches juste au bord de la gorge, son pont du 18e siècle qui relie l’ancien quartier à la nouvelle partie de la ville, El Mercadillo, et son précipice spectaculaire. Ronda est l’une des plus anciennes cités d’Espagne, et était déjà peuplée par les celtes il y a 3000 ans. Son charme vient de ses anciens minarets, ses bains arabes, ses demeures décorées de grilles en fer et de plantes en pots, et accueille la plus ancienne arène d’Espagne. Si vous ne devez visitez qu’un seul Pueblo Blanco pendant vos vacances, visitez Ronda, non seulement très jolie mais également celle qui dispose le plus d’infrastructure pour le tourisme (trains, bus, taxis, hôtels,…).

A voir à Ronda, la Plaza de Toros de la Real Maestranza de España, l’arène construit en 1785, la plus ancienne et l’une des plus belles arènes d’Espagne. La première semaine de septembre, Ronda accueille une corrida goyesque, un festival qui ranime l’ambiance des corridas du 18e siècle. A voir également, le Museo Taurino pour les amateurs de corrida,  le Museo Lara qui dispose de plus de 5 000 objets de toutes sortes, de l’horlogerie à la tauromachie en passant par la coutellerie, l’archéologie ou les instruments de musique. Vous pouvez également vous promener à travers la ville, visiter les grandes demeures aristocratiques comme la Casa del Marqués de Salvatierra, un palais de style renaissance à la façade baroque et aux jardins magnifiques qui date de 1475, la Casa del Rey Moro qui date du 18e siècle et dont la seule relique authentiquement maure est la mine d’eau construite au 14e siècle lorsque Ronda était sur le front de la guerre entre maures et chrétiens (même son jardin maure a été dessiné par le français Jean Claude Forestier en 1912). Vous pourrez descendre cette mine, passer l’ancienne salle d’arme, une sortie secrète et la Salle des Secrets pour parvenir jusqu’au fond du ravin. En remontant, vous déboucherez jusqu’au somptueux jardin précité et une vue magnifique de la gorge de la rivière et de la campagne environnante.

Malaga

Port et ville orientée vers la mer depuis le temps des phéniciens, Malaga est la deuxième plus grande ville d’Andalousie. A voir : l’Alcazaba, sur la colline qui surplombe la ville et le port, est un palais fortifié du 11e siècle. A ses pieds, un amphithéâtre romain partiellement visible. Visitez aussi la Cathédrale commencée en 1528 (et pas encore tout à fait achevée), dont les styles reflètent le temps qui passe : gothique, Renaissance et Baroque. Visitez la seule tour de la Cathédrale (la construction de l’autre s’est interrompue en 1765 faute de financement) pour une vue de la vieille ville.

Costa del Sol

26 janvier 2009

Costa del Sol

Si vous décidez de vous éloigner un peu des palais et des forteresses maures, des cathédrales et des musées pour des vacances détente et vous prélasser au soleil sur le sable chaud, la Costa del Sol, ses 150 km de côtes et ses 50 plages est pour vous. La météo y est toujours excellente et l’eau agréable. Malheureusement, vous n’êtes pas le seul à avoir eu cette idée. Il y a donc de fortes chances pour que vous vous trouviez sur une plage surpeuplée comme Marbella ou Torremolinos, même s’il reste des endroits où la magie est encore préservée.

Marbella : ville préférée de la jet-set pour leurs vacances et destination touristique surpeuplée, Marbella est en quelque sorte le symbole de la décadence et de la frivolité faite plage, où l’on va pour être vu et pour dépenser sans compter. Pour jouer au golf ou pour stationner votre yacht, il n’y a pas meilleur endroit.

L’office du tourisme (c/ Glorieta de la Fontanilla – Paseo Maritim) vous conseillera d’aller visiter la Plaza de los Naranjos, une place ombragée par des orangers, bordée par l’hôtel de ville du 16e siècle et la maison du magistrat du 17e siècle, l’Iglesia Mayor de la Encarnación du 16e siècle ou le Museo del Grabado Español Contamporaneo (c/ Hospital Bazan s/n) et sa collection d’œuvres de Dali, Miro, Tapies et Picasso. Mais soyons sérieux, vous n’êtes pas en vacances à Marbella pour vous enfermer dans un musée ou une église et approfondir votre culture. Vous êtes là pour vous dorer à la plage et pour être vu. Puerta Banus, à l’ouest du centre ville, est pour vous : les riches et les fameux y abondent, à bord de leurs yachts et de leurs voiliers. Après une journée à la plage, les restaurants cinq étoiles et le casino vous attendent. Vous pouvez également fréquenter les plages surpeuplées d’El Fuente et de La Fontanella.  La nuit, vous irez faire la fête dans la multitude de discothèques, de bodegas et de bars du centre ville.

Nerja : Si vous cherchez un peu de tranquillité et d’authenticité pour vos vacances, allez vite et pendant qu’il est encore temps à Nerja, ses rues étroites, ses grottes anciennes et ses petites plages auxquelles on accède par des escaliers de pierre. Du Balcon de Europa, vous pourrez admirer le coucher du soleil sur la Méditerranée ; de la vous pourrez accéder à la Playa del Salón ou suivre la Paseo de Carabineros pour de nombreuses petites plages, à moins que vous ne préfériez la Playa de Burriana qui est quand même assez peuplée.

L’autre grande attraction est à 4 km et demi au nord-est de la ville : les Cuevas de Nerja (grotte de Nerja), d’immenses cathédrales souterraines longues de plus de 2 km aux murs recouvertes de peintures rupestres datant du paléolithique.  Un must see si vous êtes en vacances dans la région. Dans une des plus grandes salles, la Sala de la Cascada, on a installé un auditorium de 600 places où ont lieu des spectacles classiques et de flamenco tout l’été. Vous y accédez par bus ou par taxi.

Grenade: la visite

26 janvier 2009

Ce qu’il faut voir à Grenade

L’Alhambra et le Generalife:

En guise de remarque préalable, sachez que l’Alhambra ferme ses portes au public du 25 décembre au 1er janvier. Comme c’est la principale attraction de la ville, et l’une des principales d’Espagne, il vaut mieux le savoir avant de programmer ses fêtes de fin d’année là-bas. De plus, à cause du nombre très important de visiteurs, le nombre de personnes admises à l’Alhambra est limité afin de protéger le monument des ravages du tourisme de masse. Essayez d’arriver le plus tôt possible, et malgré cela vous en aurez probablement pour des heures à attendre en haute saison. Sinon, vous pouvez acheter à l’avance des tickets, soit en ligne sur http://www.alhambra-tickets.es/ ou auprès du distributeur automatique de la banque La Caixa. De plus, pour profiter à fond de la visite, louez un audioguide qui vous permettra d’en savoir plus sur le monument.

Remarquable de beauté, la Calat Alhambra (le château rouge) composée de trois palais, est l’une des plus impressionnantes forteresses jamais construites. Le palais autrefois occupé par les princes Nasrid et leurs harems représente l’apogée de l’architecture musulmane en Espagne. L’extérieur vous semblera plutôt sobre, et c’est à l’intérieur que se situent les merveilles de ce palais. Vous passerez d’abord par le Mexuar, le palais des Nasrids (Palacios Nazaries) et la partie la plus remarquable de l’Alhambra, où se trouvait la salle du conseil du sultan. La plus grande salle a été convertie en chapelle par la suite, et de la chapelle, vous avez une vue panoramique jusqu’à l’Albaicín. Vous vous trouverez ensuite dans le Patio del Mexuar,  où le sultan s’asseyait sur des coussins géants en écoutant les doléances de ses sujets. Vous passerez par le Patio de los Arrayanes et son bassin-miroir entouré de myrtes et son parquet en marbre blanc. Juste après, vous vous retrouvez au Salon des Ambassadeurs, une salle du trône finement gravée construite entre 1334 et 1354, et dont le dôme en bois de cèdre évoque les sept paradis de l’Islam. Vous pourrez y profiter d’une magnifique vue panoramique.

Vous passerez ensuite à l’œuvre architecturale la plus achevée de l’Alhambra, le Patio de los Leonares, qui a en son centre la plus belle fontaine d’Andalousie, reposant sur 12 lions de marbre représentant les heures du jour, les mois de l’année et les signes du zodiaque. 124 colonnes en marbre supportent les arcades qui délimitent ce patio. C’est le cœur du palais, son endroit le plus privé. La suite est une succession de merveilles, pour ne citer que la Sala de los Abencerrajes au plafond en forme d’alvéoles dorées, la Sala de las Dos Hermanas, la Sala de los Reyes, grande salle où se tenaient les banquets, avec son plafond en cuir peint qui date des années 1300 ; le Patio de la Reja, les Baños reales, bains royaux aux décorations multicolores et aux ouvertures en forme d’étoiles.

A l’est de ces bains se trouve le jardin Daraxa et au sud le Mirador de Daraxa, le balcon privé du sultan qui donnait sur Grenade. Visitez également le magnifique Jardines del Partal, des jardins dominés par la Torre de las Damas et son pavillon avec une portique aux cinq arcs, dernières traces du Palacio del Partal, le plus ancien palace de l’Alhambra. Enfin, dirigez-vous vers le sud-ouest pour visiter le Palacio de Carlos V, le superbe palais Renaissance où vécut Charles Quint. Le contraste avec le reste du groupe architectural est frappant. On y trouve deux musées, le Museo de la Alhambra, qui regroupe des œuvres hispano-musulmanes, dont la fameuse amphore bleue haute de 132 centimètres ;  et le Museo Bellas Artes en la Alhambra. Enfin, essayez de voir la forteresse moyenâgeuse de l’Alcazaba, la partie la plus ancienne de l’Alhambra et qui date du 9e siècle.

A la sortie de l’Alhambra, prenez le Paseo de los Cipreses pour vous diriger vers l’immeuble principal de la Generalife, construit au 13e siècle sur 30 hectares de jardins. Parmi les chefs d’œuvres de la Generalife, remarquez la Escalera del Agua (Escalier d’eau), le jardin oriental du Patio de la Acequía construit autour d’un long bassin dont les jets d’eau forment des arcs élégants, et le Patio de la Sultana.

Palacio de Carlos V, www.alhambra-patronato.es

Grenade: organiser son séjour

26 janvier 2009

Grenade

Située à 660m dans les premiers escarpements de la Sierra Nevada, Grenade est divisée en deux collines : l’Alhambra et l’Albaicín, et traversée par deux rivières, le Genil et le Darro. Ancien bastion maure, la ville qui eut parmi ses plus illustres enfants Federico Garcia Lorca, est à la fois romantique et folklorique.

Arriver à Grenade

Vol : L’aéroport Federico Garcia Lorca est à 16 km du centre-ville par la carretera Malaga (90 240 47 04). Vols à destination et vols en provenance de Madrid, Barcelona et Palma de Majorca. Un bus relie l’aéroport à la ville plusieurs fois par jour, et des taxis vous y attendent également.

Par train : Liaisons avec les plus grandes villes espagnoles et andalouses depuis la gare Estacion de RENFE de Granada (av. Andaluces s/n 90 243 23 43, www.renfe.es).

Par bus : Si vous n’arrivez pas par un vol régulier ou par un train, vous pouvez toujours choisir le bus. Il y a davantage de bus que de trains qui desservent Grenade. De Séville, le voyage est de 3 heures ; 3 heures également de Cordoue ; 2 heures depuis la Costa del Sol. Le terminal est situé Carretera de Jaén s/n (958 185 480).

Par route : des autoroutes relient Grenade à Madrid (N-IV), Cordoue (N-432) et Séville (A-2).

Cadix: la visite

26 janvier 2009

 

Ce qu’il faut voir à Cadix

Cathédrale de Cadix :

Cette cathédrale au dôme doré baroque et à  l’intérieur néo-classique fut commencée en 1720 et achevée en 1838. C’est ici, dans la dernière des cathédrales financées par les riches du Nouveau Monde, que Haydn composa les « Sept dernières paroles ». Le trésor de la Cathédrale comprend la Custodia del Millón, un ostensoir composé d’un million de pierres précieuses, et est rempli de biens précieux originaires du Nouveau Monde, et que l’on sort lors des processions du Saint-Sacrement.

Plaza Catedral.

A côté, on peut visiter l’Iglesia de Santa Cruz (Plaza Fray Félix), qui fut l’ancienne cathédrale de la ville, construite au 13e siècle, détruite par l’envahisseur britannique en 1592 et reconstruite. Derrière la Cathédrale, on peut également visiter les ruines d’un ancien théâtre romain.

Vous pouvez également visiter le musée de Cadix (Plaza de Mina s/n). On y retrouve un mélange d’art et de trésors archéologiques, des reliques romaines et phéniciennes, des sarcophages mais également des collections de peintures de Zurbaran, Murillo et d’autres maîtres espagnols. De là, suivez la c/ Sagasta jusqu’à la place San Felipe Neri pour visiter l’Oratorio de San Felipe Neri, où a été rédigée la première constitution espagnole pendant l’invasion napoléonienne de 1810-1812.

La promenade le long du bord de mer vaut à elle seule le détour par Cadix. C’est là qu’on comprend le mieux la ville et son rapport avec la mer. Les paséos du sud et de l’ouest dominent l’océan, et vous amèneront jusqu’aux fameux jardins de Cadix, dont le Parque Genovés aux arbres et plantes exotiques provenant du monde entier, son jardin de palmiers et ses singes qui viennent vous saluer. L’été, on y donne des concerts. De la, allez jusqu’à la Playa de la Caleta, l’une des plages les plus populaires de la ville, et où l’on retrouve le Castillo de Santa Catalina, construite en 1598 et ancienne citadelle de la ville.

Cadix: organiser son séjour

26 janvier 2009

Cadix

Fondée en 1100 av. JC, Cadix est la plus ancienne cité habitée en continu du monde occidental, et figure depuis ce temps sur la carte des plus grands empires. Les phéniciens, les arabes, les wisigoths, les romains et les carthaginois y laissèrent leurs empreintes. C’est d’ici que Christophe Colomb lança son deuxième voyage vers le Nouveau Monde.

Arriver à Cadix

En train : la gare, Estación de Ferrocarriles (Plaza Sevilla, s/n, 956 25 10 01), est dans la vieille ville. De nombreux trains y partent plusieurs fois par jour ou arrivent de Séville, Cordoue, Madrid et de Barcelone.

En bus : de et vers Madrid 3 fois par jour, terminal Av. Ramon de Carranza 31 (956 28 58 52) ; de et vers Séville, terminal Plaza de la Hispanidad (956 80 70 59).

En voiture : depuis Madrid, N-IV jusqu’au bout ou  éventuellement prendre l’A-4  (payant); De Grenade, A-92 et A-382 à Antequera, puis N-IV et A-4 au nord de Cadix.

Location de voiture: les plus grandes sociétés de location ont des agences à Cadix, mais vous pouvez également effectuer la réservation de votre location avant votre départ par internet (voir page de location de voiture).

Infos pratiques

Office du tourisme : deux offices sont présents sur la Plaza San Juan de Dios : l’office municipal et l’office de la Junta de Andalucía. On vous y donnera une carte de la ville ainsi que la liste des hôtels et des locations possibles.

Hébergement, restauration et vie nocturne

A part pendant la période de carnaval en février, l’hébergement est très accessible à Cadix. Le Parador Hotel Atlantico (Duque de Najera 9), construit en 1929 est le plus luxueux de la vieille ville. Il y a également l’Hospedería Las Cortes de Cadiz (c/ San Francisco, 9), ouverte en 2003 sur une demeure qui date de 1859. Chaque chambre de cet hôtel est nommée d’après un évènement ou un personnage de l’histoire de la ville. Si vous désirez à la place des hôtels une location d’appartement ou une location de studio, consultez la page des locations saisonnières.

Le meilleur restaurant du centre ville est l’El Faro (c/ San Félix), réservation recommandée, mais le San Antonio (Plaza San Antonio) n’est pas mal non plus, ainsi que l’Achuri (c/ Plocia 15). Moins cher mais satisfaisant, le Mesón Criollo se situe c/Palma.

Les rues entre la Plaza de Mira, la Plaza de San Francisco et la Plaza de España sont réputées pour leurs vies nocturnes, dans les bars à tapas de 10 heures jusqu’à l’aube. En été, la vie nocturne se déplace vers le front de mer, notamment la Playa Victoria, où se situe notamment le night-club Barabass.

Cordoue: la visite

26 janvier 2009

Ce qu’il faut voir à Cordoue

La Mezquita – Cathédrale de Cordoue :

Cœur de la culture maure pendant la période où ces derniers contrôlaient l’Andalousie, la Mezquita fut l’une des plus grandes mosquées du monde, avant de devenir une cathédrale après la Reconquista. La Mosquée est à la fois de style arabe, mudéjar, Renaissance et baroque et figure parmi les monuments les plus importants d’Espagne. La construction de la Mosquée débuta en 784 sous Abd Rahman-Rahman I sur l’emplacement d’une église Wisigoth, qui elle-même succéda à un temple romain. La forme de la Mosquée  s’inspire directement des basiliques chrétiennes, et de nombreuses églises chrétiennes du sud de l’Espagne furent pillées pour former les colonnes et les chapiteaux qui en ornent l’intérieur. De l’extérieur, la Mosquée n’est pas vraiment remarquable, mais une fois passé l’entrée, elle se révèle étincelante.

Entrez par le Patio de los Naranjos, un patio parsemé d’orangers où les fidèles effectuaient leurs ablutions avant d’entrer dans la mosquée. A l’intérieur de la mosquée, plus de 850 colonnes et arcs décoratifs faits de granit, de jaspe et de marbre vous accueilleront. Les mosaïques et le marbre qui composèrent autrefois le plancher ont malheureusement disparu. Ne ratez pas le Mirhab, une niche de prière magnifiquement ornée dans l’angle sud-est, fait en marbre, stuc, albâtre et mosaïques. Il est orienté vers La Mecque et fut l’endroit le plus sacré de la mosquée. Remarquez son extraordinaire coupole. La Capilla Real (chapelle royale) et la Capilla Villaviciosa, premiers ajouts chrétiens, sont de style mudéjar. Le dôme de la Cathédrale, commencée en 1253, contraste avec l’ambiance générale de la mosquée. Si la Cathédrale brise la parfaite symétrie de la mosquée ainsi que son acoustique parfaite, son chœur vaut quand même le coup d’œil : elle date de 1785 et ses stalles et ses pupitres présentent de magnifiques gravures de l’Ancien et du Nouveau Testament.

Les plus courageux pourront escalader le minaret surmonté d’un beffroi baroque. Ils seront récompensés de leurs efforts par la vue panoramique de Cordoue et de ses environs.

c/ Torrijos et Cardenal Herrero s/n.