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Archive pour la catégorie ‘Catalogne’



Tarragone: la visite

vendredi 20 février 2009

Ce qu’il faut voir à Tarragone

Tarraco la Romaine

Le plan qu’on vous donne à l’office du tourisme vous indiquera les principaux emplacements des ruines et monuments antiques dans le centre historique de Tarragone, ruines et monuments qui, ajoutés à ceux du Moyen-Âge,  ont valu en 2000 à l’Ensemble Archéologique de Tarragone son inscription à la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco.

Amfiteatre Romà

Située près de la plage, cet amphithéâtre remarquablement préservé est le lieu où les gladiateurs combattirent entre eux ou combattirent des animaux féroces lors des fêtes et des jeux donnés aux citoyens. On y trouve également les restes d’églises chrétiennes du 6e et du 12e siècle bâties pour commémorer le martyr de l’évêque Fructuosus et de deux de ses diacres qui y furent brûlés vifs en 259.

Parc del Milagro, www.museutgn.org

Pretori i Circ Romans

Il s’agit d’une partie du cirque romain, où les très populaires courses de chars se tenaient. Construit au 1e siècle sous l’empereur Domitien, il fit partie d’un ensemble monumental dont il constituait la terrasse la plus basse. Le cirque romain est long de 325 mètres et sa largeur varie entre 100 et 115 mètres. Vers le 5e siècle, il a perdu ses fonctions habituelles et une partie de la population commença à s’y installer.

Plaça del Rei.

Tarragone: organiser son séjour

vendredi 20 février 2009

Les premiers conquérants de Tarragone furent les romains en 218 avant JC. Ils firent de Tarraco la capitale de la Tarraconaise en 27 avant JC sous l’empereur Auguste, qui y séjourna lui-même jusqu’en – 25. Cette présence romaine est le point fort de la visite de la ville, mais elle propose des divertissements plus simples, comme les jolies plages qui s’étendent à perte de vue ou, à quelques kilomètres de là, le parc d’attraction de Port Aventura.

Arriver à Tarragone

Train : Des trains relient Tarragone à Barcelona-Sants plusieurs fois par heure. Tarragone est également reliée aux grandes destinations, comme Madrid ou Valence. La gare se trouve à la Plaza Pedrera (902 24 02 02, www.renfe.es), à 500m au sud ouest de la Rambla Nova, près du front de mer.

Bus : De nombreux bus relient Barcelone et Tarragone plusieurs fois par jour. Le terminal se trouve Plaça Imperial de Tàrraco

Voiture : De Barcelone, suivre l’A-2 jusqu’à l’A-7 et ensuite prenez la N-340.

Costa Brava: la visite

vendredi 20 février 2009

Ce qu’il faut voir en vacances dans la Costa Brava

Certes, la raison principale de toutes vacances sur la Costa Brava est de profiter de la plage, des délices du soleil et des plaisirs de la mer, et vous aurez largement de quoi vous satisfaire. A ce sujet, un petit conseil  pour vos vacances : évitez si possible la stations balnéaire surpeuplée, laide et saturée qu’est Lloret de Mar, qui en quelques décennies est passé d’un petit village de pêcheurs en un lieu informe ravagé par le tourisme de masse. Malheureusement, c’est également ici qu’on a le plus de chance de trouver une location saisonnière pendant l’été. Il n’empêche que vous pourrez également mettre à profit une ou deux après-midi pour découvrir la région et accéder à d’autres merveilles aussi agréables (sinon plus) qu’un après-midi de bronzage à la plage.  

En fait, la meilleure partie de la région va de Sant Feliu de Guixols à la frontière française. Cette ville dispose d’un joli centre historique avec un monastère bénédictin du 10e siècle (certes reconstruite au 18e siècle) et une chapelle de Sant Elm du 19e siècle située sur une colline qui domine la côte, et d’où on a une vue panoramique exceptionnelle.

Les meilleures plages de toute la côte se trouvent du côté de Palafrugell, avec Calella de Palafrugell, Llafranc et Tamariu. Les plages y sont encore protégées, vous pourrez aller vos promener dans les bois qui entourent la côte sans vous heurter aux constructions touristiques massives, et vous pourrez découvrir de vieux villages tout en blanc et aux portes colorées. Profitez-en pour visiter la péninsule de Cap Roig, autrefois propriété d’un général russe et qui est aujourd’hui un jardin botanique méditerranéen. En juillet et en août s’y déroule le Festival Jardins de Cap Roig, avec du jazz, du flamenco, des musiques du monde et des arts de la scène. Bref, des vacances complètes: plage, détente, découverte et culture.

A partir de Bagur, à 6 km au nord de Palafrugell, on trouve de nombreuses petites criques paradisiaques, avec plages de sable blanc entourées de pins, de rochers, dotées de grottes auxquelles on ne peut accéder que par bateau, comme AiguaBlava, Sa Tuna, Sa Riera ou El Racó. A visiter absolument pour retrouver un sens de l’authenticité et de la beauté un peu perdu dans les grandes stations touristiques pendant ses vacances.

Costa Brava: organiser son séjour

vendredi 20 février 2009

Qui dit Costa Brava dit plage. Des centaines de milliers de personnes accourent chaque été en quête de sable, de mer et de soleil entre la frontière française et Blanes. Il faut cependant que vous fassiez attention à votre choix : certaines zones sont extrêmement surpeuplées et sujettes au tourisme de masse dans son expression la plus industrielle, ce qui a pour conséquence entre autres que les côtes sont complètement défigurées par des constructions hideuses destinées uniquement à soutirer l’argent des touristes qui y prennent des locations, sans aucune considération pour la beauté et la protection des côtes. Dans d’autres régions (que nous vous indiquons ici), vous allez pouvoir accéder à des plages un peu moins surpeuplées (il ne faut pas non plus trop rêver quand on y séjourne en plein été), entourées de petits villages charmants ou de sites culturels importants qui valent largement le détour, et pas uniquement parce lorsqu’il pleut.

 

Arriver dans la Costa Brava

Train : de Girona, plusieurs trains desservent plusieurs destinations, dont Llança, Blanes, Colera, … (902 24 02 02, www.renfe.es)

Bus : La compagnie Sarfa propose des bus à travers toute la Costa Brava de Girona à Figueres.

Voiture : La C-225 et la C-252 desservent la région, et de là, suivez les petites routes locales pour arriver à destination. La voiture est la meilleure solution pour se déplacer dans la Costa Brava, à moins que votre hébergement ne soit à courte distance de la gare ou d’un arrêt de bus, et que vous ne comptez vous déplacer qu’entre hôtel et plage et plage et hôtel. Si vous voulez accéder à des plages moins peuplées ou visiter les villages environnants, la voiture vous sera indispensable. Si vous êtes venus sans voiture, tournez-vous vers la location. Les plus grandes sociétés de location de voiture sont présentes dans les villes de la Costa Brava.

Cadaquès et Pubol: Sur les traces de Salvador Dali

vendredi 20 février 2009

Cadaqués

Cadaqués est un charmant petit village côtier, tourné vers son port et vers la mer, et a gardé une grande partie de son cachet authentique, malgré la foule de visiteurs qu’il reçut et continue de recevoir depuis que Dali s’est installé à Lligat, juste à proximité. C’est un parfait paysage de carte postale : eaux bleues, petits bateaux de pêche sur le sable blanc, vieilles maisons baignées de blancs, petites rues étroites.

Cadaqués pratique

Plusieurs bus relient Figueres à Cadaqués tous les jours, compter entre 1 heure et 1 heure et quart de trajet. Si vous venez en voiture, suivez la C260 depuis Figueres, puis prenez la petite route tout en courbes jusqu’à Cadaquès.

L’office du tourisme de trouve c/ Cotxe 2 (972 25 83 15). Il vous donnera le liste des hôtels à Cadaqués et des hôtels dans la région, ainsi que la liste des jolis coins à visiter.

L’offre en hôtels n’est pas énorme à Cadaqués. Notons tout de même l’hôtel Rocamar (Doctor Bartomeus), situé près de la plage et très confortable, ou l’Hôtel Playa Sol (Platja Planch, 3), situé dans un emplacement qui autorise une très belle vue de la baie et de la ville. Sinon, vous pouvez toujours opter pour un hôtel dans la région (à Roses par exemple), ou encore opter pour la location. Dans ce cas, veuillez consulter notre page locations d’appartements en Espagne.

Aucun restaurant exceptionnel à signaler, même si il y a des établissements de qualité comme La Galiota (c/ Narcís Monturiol, 9), situé près de la cathédrale et qui sert une cuisine française et catalane, ou la Celeste (c/ Nou, 1), aux spécialités italiennes.

Pour ceux qui comptent passer la soirée, L’Hostal (Paseo 8a) est un excellent club de jazz, dont Dalí fut l’un des habitués.

Girona: la visite

vendredi 20 février 2009

Ce qu’il faut voir dans Girona

Cathédrale

C’est le monument le plus spectaculaire de Girona, et on le remarque dès qu’on arrive dans le centre historique. Avant même d’y pénétrer, il faut passer par un monumental escalier baroque de 90 marches datant du 17e siècle. La cathédrale elle-même a été bâtie à partir du 14e siècle sur une ancienne église romane dont subsistent la tour et le cloître. L’édifice est construit en plusieurs styles, empruntant au roman, au gothique mais surtout au baroque catalan. Une fois entrés dans la cathédrale (par l’entrée visiteurs à gauche), la première chose qui vous frappe est la largeur de la nef unique, la plus large nef gothique du monde (22,98 m) et la deuxième plus large au monde après Saint-Pierre de Rome (25 m).

Le musée de la cathédrale abrite de nombreux chefs d’œuvres, dont un Beatus (un manuscrit de l’Apocalypse commenté et riche en enluminures et en illustrations) du 10e siècle, ou la Tapisserie de la Création, une pièce romane unique du 11e ou du 12e siècle qui dépeint les créatures (humaines et animales) dans le Jardin d’Eden. De la Chapelle de l’Espoir, vous entrez dans le cloître qui date du 12e et du 13e siècle. La galerie à double colonnade est un bijou de l’art roman catalan, avec des frises représentant une série de scènes bibliques. De là, vous pouvez également apercevoir la Torre de Carlemany (Tour de Charlemagne) du 12e siècle.

Plaça de la Catedral,  http://www.catedraldegirona.org/

Girona: organiser son séjour

vendredi 20 février 2009

Un peu perdue entre la géante Barcelone et la Costa Brava, Girona (Gérone en français) est souvent juste un nom que le touriste pressé d’arriver à destination voit sur un panneau routier. Quelle erreur ! Girona est l’une des villes les plus historiques d’Espagne, créée par les romains, devenue place forte maure et qui résista ensuite à trois attaques des forces napoléoniennes. Romains, maures, juifs, tous ont laissé leurs traces dans cette ville qui dispose de l’un des meilleurs centres historiques d’Espagne. Gérone est à ce titre une étape quasi-obligatoire pour tout amateur de tourisme.

Arriver à Girona

Train : De nombreux trains relient tous les jours Girona à Barcelone, Figueres, Port Bou ou d’autres destination de la Costa Brava. Suivant le train, compter entre 30 et 90 minutes entre Barcelone et Girona. La gare est située Plaça Espanya (902 24 02 02, www.renfe.es).

Bus : De nombreux bus relient quotidiennement Girona à Barcelone et aux autres destinations de la Costa Brava.

Voiture : De Barcelone, prenez l’A-2 nord et ensuite l’A- 7 pour une heure de conduite. De la frontière française, suivre l’A-7 et la sortie Girona.

Catalogne (hors Barcelone)

vendredi 20 février 2009

Région riche et prospère, bien plus développée que le reste du pays, la Catalogne est fière d’afficher et d’affirmer sa différence par rapport à l’Espagne. Ici, on parle le catalan, qui n’est pas un simple patois régional dérivé de l’espagnol mais une vraie langue issue du latin comme le français, l’italien ou l’espagnol. Le drapeau catalan est présent dans toutes les manifestations officielles, et partout on affirme sa fierté d’être catalan.

Après avoir appartenu à l’empire romain, la Catalogne fut d’abord sous domination wisigothe pendant près de quatre siècles avant de tomber sous le contrôle des maures. La région ne demeura pas longtemps sous les maures puisque après la défaite de ces derniers faces aux francs, Charlemagne créa en 795 la Marca Hispanica, une zone tampon  entre les royaumes occupés par les maures et la Septimanie. Au Moyen-Âge, ces petits royaumes se regroupèrent sous la direction des comtes de Barcelone, qui étaient alors les vassaux de l’Empereur, puis du roi de France. En 987, le comte de Barcelone refusa de reconnaître le nouveau roi français Hughes Capet et deux ans plus tard, la Catalogne déclarait son indépendance (même si le lien féodal ne fut supprimé en droit qu’en 1258 avec le traité de Corbeil entre Jacques 1er d’Aragon et Louis IX). Entre-temps, le mariage de Ramon Berenguer IV, comte de Barcelone, avec la reine Petronila d’Aragon lia les deux royaumes au sein de la Couronne d’Aragon, qui se développa plus tard en intégrant le royaume de Valence, les îles Baléares et même la Sardaigne et la Sicile. Au 15e siècle, faute d’héritiers, la couronne d’Aragon échut à Ferdinand 1er, fils de Juan 1er de Castille. Son petit-fils, Ferdinand II d’Aragon, épousa Isabelle de Castille en 1469. Avec les Rois Catholiques naquit l’Espagne telle qu’on la connaît aujourd’hui.