Musée | Espagne : voyage, location de voitures, météo...

Archive pour le mot-clef ‘musée’

Valence: la visite 2ème partie

dimanche 1 mars 2009

Museo de Bellas Artes

C’est l’un des plus prestigieux musées des beaux-arts espagnols. Ses collections comprennent notamment des œuvres (peintures, sculptures) d’artistes valenciens et flamands, dont les fameux primitifs valenciens du 14e et du 15e siècle. Parmi les valenciens, on retrouve des œuvres de Juan de Juanes, Ribalta, Vincente López ou Sorolla.  Une salle y est consacrée à Goya, et d’autres artistes issus d’autres régions/pays y sont également exposés : Jérôme Bosch, Pinturicchio, Van Dyck, Murillo, El Greco. Le tableau le plus connu dans ce musée est sans doute un autoportrait de Diego Velázquez. Des sculptures du valencien Mariano Benlliure sont également exposées, de même que des œuvres de peintres valenciens contemporains.

Enfin, à noter que le musée dispose également d’une belle collection archéologique comportant des pièces ibériques, romains et paléochrétiens.

C/ San Pío V 9, Métro Alameda, http://www.cult.gva.es/mbav/

 

Instituto Valenciano de Arte Moderno

Avec ses neuf galeries qui exposent des œuvres d’art contemporain, ce musée a placé Valence dans la carte des villes qui comptent en matière d’art moderne. Situé sur le côté ouest du centre historique près de la porte de Torres de Quart, il se subdivise en deux bâtiments :

– le Centre Julio González se trouve dans un édifice ultramoderne. Julio González est un artiste espagnol dont les peintures, les dessins et les sculptures sont au centre de la collection exposée ici.

– Le Centre del Carmen, un ancien couvent du 13e siècle avec des cloîtres du 14e et du 16e siècle. Une partie des salles y est dédiée à des expositions temporaires, et les collections permanentes comprennent entre autres les œuvres du peintre et dessinateur valencien Ignacio Pinazo Camarlench.

C/ Guillem de Castro 118, www.ivam.es

Valence: la visite 1è partie

dimanche 1 mars 2009

Catedral de la Seu

La cathédrale de Valence fut construite de 1262 à 1426 sur un site qui comme dans beaucoup d’autres villes espagnoles accueillit d’abord un temple romain lui-même détruit pour faire place à une mosquée. De nombreux styles peuvent être remarqués lors de la visite de la cathédrale : roman, baroque, néoclassique et surtout gothique.

La principale entrée, la Puerta de los Hierras, est ainsi de style baroque, tandis que la Puerta de los Apóstoles, qui donne sur la Plaza de la Virgen, est de style gothique. A l’intérieur, le dôme en forme d’octogone est un mélange de gothique et de mudéjar.

Parmi les pièces exposées dans la cathédrale, on peut voir dans une chapelle latérale une coupe faite en agate, revendiquée comme étant le Santo Caliz, en clair le Saint Graal. La coupe aurait été emportée à Rome par les apôtres partis évangéliser, et y eut été placée sous la protection des différents papes successifs, avant que les persécutions n’obligèrent Saint Laurent à la cacher en Espagne, où elle aurait été transportée d’églises en monastères pendant l’occupation maure avant finalement de se poser définitivement à la cathédrale de Valence au 15e siècle. Dans une autre chapelle, la chapelle de San Francisco de Borja, vous pouvez également admirer des œuvres de Goya.

Après la visite de la cathédrale, vous pouvez également escalader le clocher de la cathédrale, la Torre de Miguelete, une tour gothique nommée d’après une de ses 12 cloches qui sonna pour la première fois le jour de la saint Michel. Vous y monterez à 47 mètres pour avoir une vue magnifique de la ville.

Vous pouvez également visiter le Museo Catedralicio qui dispose de collections d’inspiration religieuse du 15e et du 16e siècle dont des sculptures, des retables et d’autres œuvres de Juan de Juanes, de Zurbarán et de Goya.

Plaza de la Reina

Tarragone: la visite

vendredi 20 février 2009

Ce qu’il faut voir à Tarragone

Tarraco la Romaine

Le plan qu’on vous donne à l’office du tourisme vous indiquera les principaux emplacements des ruines et monuments antiques dans le centre historique de Tarragone, ruines et monuments qui, ajoutés à ceux du Moyen-Âge,  ont valu en 2000 à l’Ensemble Archéologique de Tarragone son inscription à la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco.

Amfiteatre Romà

Située près de la plage, cet amphithéâtre remarquablement préservé est le lieu où les gladiateurs combattirent entre eux ou combattirent des animaux féroces lors des fêtes et des jeux donnés aux citoyens. On y trouve également les restes d’églises chrétiennes du 6e et du 12e siècle bâties pour commémorer le martyr de l’évêque Fructuosus et de deux de ses diacres qui y furent brûlés vifs en 259.

Parc del Milagro, www.museutgn.org

Pretori i Circ Romans

Il s’agit d’une partie du cirque romain, où les très populaires courses de chars se tenaient. Construit au 1e siècle sous l’empereur Domitien, il fit partie d’un ensemble monumental dont il constituait la terrasse la plus basse. Le cirque romain est long de 325 mètres et sa largeur varie entre 100 et 115 mètres. Vers le 5e siècle, il a perdu ses fonctions habituelles et une partie de la population commença à s’y installer.

Plaça del Rei.

Cadaquès et Pubol: Sur les traces de Salvador Dali

vendredi 20 février 2009

Cadaqués

Cadaqués est un charmant petit village côtier, tourné vers son port et vers la mer, et a gardé une grande partie de son cachet authentique, malgré la foule de visiteurs qu’il reçut et continue de recevoir depuis que Dali s’est installé à Lligat, juste à proximité. C’est un parfait paysage de carte postale : eaux bleues, petits bateaux de pêche sur le sable blanc, vieilles maisons baignées de blancs, petites rues étroites.

Cadaqués pratique

Plusieurs bus relient Figueres à Cadaqués tous les jours, compter entre 1 heure et 1 heure et quart de trajet. Si vous venez en voiture, suivez la C260 depuis Figueres, puis prenez la petite route tout en courbes jusqu’à Cadaquès.

L’office du tourisme de trouve c/ Cotxe 2 (972 25 83 15). Il vous donnera le liste des hôtels à Cadaqués et des hôtels dans la région, ainsi que la liste des jolis coins à visiter.

L’offre en hôtels n’est pas énorme à Cadaqués. Notons tout de même l’hôtel Rocamar (Doctor Bartomeus), situé près de la plage et très confortable, ou l’Hôtel Playa Sol (Platja Planch, 3), situé dans un emplacement qui autorise une très belle vue de la baie et de la ville. Sinon, vous pouvez toujours opter pour un hôtel dans la région (à Roses par exemple), ou encore opter pour la location. Dans ce cas, veuillez consulter notre page locations d’appartements en Espagne.

Aucun restaurant exceptionnel à signaler, même si il y a des établissements de qualité comme La Galiota (c/ Narcís Monturiol, 9), situé près de la cathédrale et qui sert une cuisine française et catalane, ou la Celeste (c/ Nou, 1), aux spécialités italiennes.

Pour ceux qui comptent passer la soirée, L’Hostal (Paseo 8a) est un excellent club de jazz, dont Dalí fut l’un des habitués.

Girona: la visite

vendredi 20 février 2009

Ce qu’il faut voir dans Girona

Cathédrale

C’est le monument le plus spectaculaire de Girona, et on le remarque dès qu’on arrive dans le centre historique. Avant même d’y pénétrer, il faut passer par un monumental escalier baroque de 90 marches datant du 17e siècle. La cathédrale elle-même a été bâtie à partir du 14e siècle sur une ancienne église romane dont subsistent la tour et le cloître. L’édifice est construit en plusieurs styles, empruntant au roman, au gothique mais surtout au baroque catalan. Une fois entrés dans la cathédrale (par l’entrée visiteurs à gauche), la première chose qui vous frappe est la largeur de la nef unique, la plus large nef gothique du monde (22,98 m) et la deuxième plus large au monde après Saint-Pierre de Rome (25 m).

Le musée de la cathédrale abrite de nombreux chefs d’œuvres, dont un Beatus (un manuscrit de l’Apocalypse commenté et riche en enluminures et en illustrations) du 10e siècle, ou la Tapisserie de la Création, une pièce romane unique du 11e ou du 12e siècle qui dépeint les créatures (humaines et animales) dans le Jardin d’Eden. De la Chapelle de l’Espoir, vous entrez dans le cloître qui date du 12e et du 13e siècle. La galerie à double colonnade est un bijou de l’art roman catalan, avec des frises représentant une série de scènes bibliques. De là, vous pouvez également apercevoir la Torre de Carlemany (Tour de Charlemagne) du 12e siècle.

Plaça de la Catedral,  http://www.catedraldegirona.org/

Pampelune: la visite

vendredi 20 février 2009

Ce qu’il faut voir dans Pampelune (et à Olite)

Cathédrale

C’est le monument le plus important de Pampelune. La cathédrale date du 14e siècle et fut bâtie sur une ancienne église romane. Sa façade est un mélange de baroque et de néo-classique, œuvre de Ventura Rodríguez, architecte de Carlos III. Ce roi, le dernier grand roi de Navarre, ainsi que son épouse Leonor gisent tous deux dans des tombes en albâtre, réalisés par le flamand Janin de Lomme, juste devant le retable. L’intérieur de la cathédrale est gothique, et une des parties les plus remarquables en est le cloître, d’un style gothique français particulièrement raffiné. Du cloître, dirigez-vous vers le Musée Diocésain hébergé dans les anciennes cuisines et le réfectoire, où est exposée une très bonne collection d’œuvres religieuses et de tableaux qui datent de plusieurs périodes : roman, gothique, Renaissance et baroque.

C/ Curia, c/ Dormitaleria.

 

Casco Antiguo

Situé dans le coin nord-ouest de la ville, le quartier historique de Pampelune est à cheval sur le Río Arga. Ses petites rues et ruelles en briques parcourent un quartier où bâtisses de style Belle Epoque, boutiques et bars à tapas se retrouvent en masse. En son centre se trouve la Plaza del Castillo, construite en 1651. Pas très loin et entourée d’arbres se trouve la Plaza de Toros tandis qu’au nord se trouve le Parque de Santo Domingo où les taureaux commencent leur charge en direction de la Plaza de Toros pendant les Sanfermines. De là, allez à la Plaza Consistorial pour apercevoir l’élégant et baroque Ayutamiento (Hôtel de ville), devant lequel sont lancés chaque année les festivités des Sanfermines face à la foule en délire.

Dans l’est du Casco Antiguo, vous pouvez visiter l’Iglesia de San Lorenzo (c/ San Miguel 15), une église qui a gardé intact son style roman sans avoir été l’objet de modifications ou rajout dans d’autres styles.