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Le reste de l’Andalousie

lundi 26 janvier 2009

Le reste de l’Andalousie

Vacances à Tarifa :

« Capitale mondiale de la planche à voile », Tarifa se fait remarquer d’abord par la force du vent qui y souffle. Plus que ceux venus pour du tourisme simple, les planchistes, kiters et assimilés y trouveront leur bonheur, notamment à l’ouest de la ville du côté d’El Porro, sur la Playa de Valdevaqueros. Vous pourrez également pratiquer la plongée sous marine dans les eaux claires du détroit de Gibraltar où l’Atlantique et la Méditerranée se croisent, notamment à la Isla de Las Palomas et au Punta Marrroqui, ou vous contenter d’admirer les baleines, orques et dauphins du détroit lors d’un tour en bateau.

Tourisme dans la Sierra de Grazalema

Ce parc naturel est la région où il pleut le plus en Espagne, avec des précipitations moyennes de 210 cm par an. Ajoutez à cela un sol fait d’une roche calcaire sensible à l’érosion et vous aurez un paysage de canyons, de grottes, de fosses et de pics acérés. Les bandits s’y cachaient autrefois entre les attaques sur les routes avoisinantes, et aujourd’hui c’est le paradis destouristes amateurs d’escalade, de parapentes ou de VTT ou plus simplement des amateurs de nature, de forêt et d’animaux sauvages. Vous y trouverez les villages pittoresques de Grazalema, Zaharra de la Sierra et El Bosque, d’une blancheur sans pareille et qui sont restés quasiment à l’état où ils se trouvaient quand les maures et les chrétiens s’y battirent quelques 5 siècles plus tôt. Si vous êtes en vacances dans la région, ces villages méritent vraiment le détour.<!–nextpage–>

Les Pueblos Blancos

Ce sont les petits villages blancs situés dans les régions montagneuses entre Séville et la mer, à flanc des collines calcaires et entourés d’oliviers. Ces villages ont été pour la plupart bâtis par les maures, ce qui leur donne l’impression d’avoir été transportés directement d’Afrique du Nord. L’un des plus jolis de ces villages est Arcos, perché sur un promontoire rocheux au-dessus de la rivière Guadalete. Le village est si étroit qu’au sommet il se limite à une seule rue. Une petite promenade dans le village donne une idée de la structure des Pueblos Blancos, avec ses ruelles étroites, son église de Santa Maria construit sur le site d’une mosquée et à la fois de style gothique, mudéjar, renaissance et baroque, son autre église, San Pedro, de construction gothique mais avec un retable Renaissance. Sortez d’Arcos par le sud (direction Algar) pour une vue magnifique de la gorge de la rivière et du village qui le surplombe.

Jerez de la Frontera est la capitale andalouse du vin et des chevaux. Le jerez (vins de xérès) y vient, et l’école andalouse des arts équestres y est basée. A voir : les bodegas, des caves à vins qui proposent des visites et des dégustations afin de goûter aux différentes variétés de xérès, pour le plaisir des papilles ; et les spectacles équestres, les entraînements des chevaux de l’école équestre et le musée des carrosses pour faire du tourisme.

Enfin, parmi les plus remarquables des Pueblos Blancos, il y a Ronda, qui se situe en haut d’un ravin de 107 m au-dessus du Guadalevin. C’est l’une des plus jolies et plus pittoresques vues d’Espagne, avec ses petites maisons blanches juste au bord de la gorge, son pont du 18e siècle qui relie l’ancien quartier à la nouvelle partie de la ville, El Mercadillo, et son précipice spectaculaire. Ronda est l’une des plus anciennes cités d’Espagne, et était déjà peuplée par les celtes il y a 3000 ans. Son charme vient de ses anciens minarets, ses bains arabes, ses demeures décorées de grilles en fer et de plantes en pots, et accueille la plus ancienne arène d’Espagne. Si vous ne devez visitez qu’un seul Pueblo Blanco pendant vos vacances, visitez Ronda, non seulement très jolie mais également celle qui dispose le plus d’infrastructure pour le tourisme (trains, bus, taxis, hôtels,…).

A voir à Ronda, la Plaza de Toros de la Real Maestranza de España, l’arène construit en 1785, la plus ancienne et l’une des plus belles arènes d’Espagne. La première semaine de septembre, Ronda accueille une corrida goyesque, un festival qui ranime l’ambiance des corridas du 18e siècle. A voir également, le Museo Taurino pour les amateurs de corrida,  le Museo Lara qui dispose de plus de 5 000 objets de toutes sortes, de l’horlogerie à la tauromachie en passant par la coutellerie, l’archéologie ou les instruments de musique. Vous pouvez également vous promener à travers la ville, visiter les grandes demeures aristocratiques comme la Casa del Marqués de Salvatierra, un palais de style renaissance à la façade baroque et aux jardins magnifiques qui date de 1475, la Casa del Rey Moro qui date du 18e siècle et dont la seule relique authentiquement maure est la mine d’eau construite au 14e siècle lorsque Ronda était sur le front de la guerre entre maures et chrétiens (même son jardin maure a été dessiné par le français Jean Claude Forestier en 1912). Vous pourrez descendre cette mine, passer l’ancienne salle d’arme, une sortie secrète et la Salle des Secrets pour parvenir jusqu’au fond du ravin. En remontant, vous déboucherez jusqu’au somptueux jardin précité et une vue magnifique de la gorge de la rivière et de la campagne environnante.

Malaga

Port et ville orientée vers la mer depuis le temps des phéniciens, Malaga est la deuxième plus grande ville d’Andalousie. A voir : l’Alcazaba, sur la colline qui surplombe la ville et le port, est un palais fortifié du 11e siècle. A ses pieds, un amphithéâtre romain partiellement visible. Visitez aussi la Cathédrale commencée en 1528 (et pas encore tout à fait achevée), dont les styles reflètent le temps qui passe : gothique, Renaissance et Baroque. Visitez la seule tour de la Cathédrale (la construction de l’autre s’est interrompue en 1765 faute de financement) pour une vue de la vieille ville.