Espagne : voyage, location de voitures, météo... - Part 3

San Sebastian: organiser son séjour

9 février 2009

Saint Sébastien (San Sebastian)

(Donostia en basque)

Située entre les deux collines verdoyantes de Monte Urgull et de Monte Iguelda, face à une superbe baie, la baie de la Concha, l’élégant Saint Sébastien (San Sebastian) est une des plus belles villes d’Espagne. Avec ses deux plages magnifiques, La Concha et Ondarreta, qui suivent la courbure de la baie et une troisième plage, Zurriola, auxquelles s’ajoutent un climat très agréable l’été et quelques-unes des plus belles tables d’Espagne, ce sont les raisons pour lesquelles des flots de touristes inondent chaque année cette ville située à seulement 21 km de la frontière française et en font une destination de tourisme importante.

Arriver à San Sebastian

Avion : Même si la plupart des vols sont plutôt à destination de Bilbao, l’Aeropuerto de San Sebastian (943 66 85 00), situé Fuenterrabia à 20 km de la ville est reliée plusieurs fois par jour à Madrid et à Barcelone. Comptez 20 minutes de bus pour arriver en ville, et un peu plus si votre hôtel n’est pas sur le trajet du bus.

Train : Il y a deux gares à Saint Sébastien : la Estacíon del Norte (Av. de Francia, 902 24 02 02, www.renfe.es) est la gare RENFE, et dessert donc tous les jours les grandes destinations nationales et internationales : Madrid, Barcelone, León ou Paris. Elle sera votre gare si vous venez ici pour le tourisme. La Estación de Amara (Plaza Easo, 9, 942 47 08 15) dessert uniquement les destinations basques.

Bus : Saint Sébastien est relié par bus aux plus grandes villes espagnoles : Madrid, Barcelone, Pampelune, Salamanque, l’Andalousie,… Le principal terminal se situe c/ de los Arquitectos Cortazar, 1, près de la place Pio XII.

Voiture : de France, suivre l’A-8 qui va ensuite à Bilbao. De Pampelune, suivre l’A-15 et ensuite l’A-1. De Barcelone, suivre la direction Pampelune (A-15), et de Madrid, suivre Bilbao (A-68).

Bilbao : la visite

9 février 2009

Ce qu’il faut voir à Bilbao

Le Musée Guggenheim

S’il n’y avait qu’une seule chose à faire à Bilbao, ce serait la visite du musée Guggenheim. Cette immense construction de 24.000 m², œuvre du célèbre Frank Gehry, est le symbole du renouveau culturel et économique de Bilbao. C’est l’un des monuments les plus célèbres et les plus beaux de notre époque, une véritable sculpture aux dimensions et aux formes irréelles.

Gainé de 30.000 panneaux de titane en écailles de poisson, aux murs faits de pierre calcaire et de verres anti-UV, le Guggenheim étend sa forme ondulante à l’intersection du pont de la Salvé et de la rivière Nervión. Les courbures de la structure donnent une impression de vie et de mouvement et font de l’édifice lui-même une œuvre d’art extrêmement remarquable.

Le Guggenheim dispose certes d’une collection propre où l’on retrouve les plus grands noms du 20e siècle (Klein, Warhol, Kooning, Tàpies, Chillida, …) mais la plupart des œuvres qui y sont exposées sont des œuvres itinérantes qui appartiennent aux autres musées Guggenheim de New York , de Venise, de Berlin. Le Guggenheim diffère donc des autres musées traditionnels où les collections sont permanentes à l’exception de courtes périodes où certaines pièces sont prêtées dans le cadre d’expositions. Ici, les œuvres voyagent d’un musée Guggenheim à l’autre et ce sont les pièces qui vont à la rencontre du public, ce qui permet à l’ensemble des musées concernés de proposer les collections les plus complètes possibles, de Kandinsky à Rothko chez les plus modernes aux artistes plus classiques comme Dali ou Picasso.

Parmi les rares œuvres qui y restent à demeure, notons le célèbre Serpent (qui plus tard sera rejoint par d’autres œuvres pour former l’exposition ‘La matière du temps’) de Richard Serra, composé de trois gigantesque plaques d’acier qui serpentent dans la plus grande salle du musée,  l’atrium, qui du haut de ses 50 mètres de hauteur baigne dans la lumière provenant des immenses baies vitrées; ou le Puppy de Jeff Koons, un west highland terrier géant recouvert de fleurs qui monte la garde à l’extérieur et qui, au départ, devait ne rester que temporairement.

Le Guggenheim de Bilbao reçoit près de deux millions de visiteurs par an, même si ses dimensions spectaculaires font qu’on ne ressent pas du tout une impression de surpeuplement. Comptez au moins deux heures pour visiter le musée, voire plus si vous êtes intéressés par l’une des expositions temporaires- aux sujets extrêmement variés qui vont de Michel-Ange à l’évolution des motos-  qui prennent place dans la non moins immense Galerie 104, une caverne de 130 m de long sous le pont de la Salvé.

Attention : ne laissez pas des articles de valeur ou des objets en vue dans votre voiture si vous vous garez dans les parkings autour du musée. Le musée n’est pas responsable de ces parkings, et il arrive de temps en temps que des visiteurs reviennent d’une demi-journée de visite pour trouver leur voiture dévalisée en plein jour. Mieux, venez en taxi ou en transport en commun.

Av. Abandoibarra 2, www.guggenheim-bilbao.es

Museo de Bellas Artes

Même s’il est éclipsé en prestige par le Guggenheim, il s’agit bien de l’un des plus importants musées espagnols, avec des œuvres qui datent aussi bien du Moyen-Âge que de la période moderne. On y trouve des tableaux de grands peintres comme Murillo, Velasquez, de Goya, de Zurbaran et du Greco pour les espagnols, ou de Massys et de van Dyck pour les autres. Dans une autre aile, le musée dispose d’œuvres de Gauguin, Picasso, Fernand Léger, Cézanne, Tàpies ou Sorolla. Enfin, des artistes basques du 19e et du 20é siècle y sont également mis à l’honneur.

Plaza del Museo 2, www.museobilbao.com

Museo Vasco

Ce musée est dédié à l’archéologie, à l’ethnologie et à l’histoire basque, comme son nom l’indique. Situé au centre du Vieux Quartier, il est établi dans un ancien cloître jésuite. On peut y voir différents éléments, depuis des maquettes de bateaux aux outils de la construction navale, des reconstructions de la vie politique et sociale basque ou des pierres tombales basques, ainsi que les équipements pour jouer à la pelote.

Plaza Miguel de Unamuno 4, www.euskal-museoa.org

Casco Viejo

A l’est de la rivière Nervíon se trouve Casco Viejo, le Vieux Quartier de Bilbao. Bilbao, qui date pourtant du Moyen Age, ne dispose pas de beaucoup d’édifices ou de monuments médiévaux. Il reste pourtant le petit Casco Viejo, qui a été proclamé monument historique et artistique national, et qui date de la fondation de la ville en 1300. Cette zone vivante et authentique est également notable par le nombre de bars et de restaurants qu’on peut y trouver, notamment dans les Siete Calles (les sept rues), sept rues parallèles qui partent de la rivière. En son centre se trouve la Cathédrale de Santiago, un édifice de style gothique qui date du 14e siècle et qui fut restauré au 16e siècle après un incendie, tandis qu’à la lisière du Vieux Quartier se trouve la Plaza Nueva, une place à 64 arcades où un marché se tient tous les dimanches. Pas très loin se trouve l’Iglesia de San Nicolas, la plus grande église du voisinage.

De mi-août à début septembre se déroule la fête de la Semana Grande, dédiée à la Vierge de Begoña. Si vous séjournez à Bilbao pendant cette période, vous aurez droit à des spectacles, des feux d’artifices, la fête taurine dans les arènes. Des regattas (régates) ont également lieu sur le Río Nervión.

Bilbao : organiser son séjour

9 février 2009

Bilbao

(Bilbo en basque)

 

Il y a quelques années, on aurait dit de Bilbao que c’est une ville grise, triste, industrielle voire industrieuse. Depuis, Bilbao a connu une renaissance, et la ville s’est retrouvée revitalisée par un programme de grands investissements, dont l’implantation du Musée Guggenheim, le nouveau métro ou le nouvel aéroport sont les exemples les plus visibles, et le tourisme a pris son envol.

Arriver à Bilbao

Vol : Œuvre du célèbre architecte Santiago Calatrava, qui a signé entre autres la gare de Lyon-Saint-Exupéry et l’opéra de Valence et qui est en charge de la construction de la future station de métro du World Trade Center à New York ou du gratte-ciel Chicago Spire, l’Aeropuerto Internacional de Bilbao Sondica (944 53 23 06) se trouve à une dizaine de kilomètres au nord de la ville. C’est le seul aéroport international du Pays Basque, avec des vols vers les plus grandes destinations européennes (dont Paris) et espagnoles. Après votre vol, un bus (944 48 40 80) vous emmène de l’aéroport à la station de bus près de l’hôtel de ville en centre-ville en une demi-heure,. Des taxis peuvent également vous y emmener.

Train : Bilbao est à 7 – 8 heures de Madrid et 10 h de Barcelone. Des trains partent également pour Malaga ou vers la Galice.  La Estacíon de Abando del Norte se trouve Plaza circular 2 (902 24 02 02, www.renfe.es), juste à côté de la Plaza de España. Si vous voulez prendre les trains régionaux, vous les trouverez à côté de la gare RENFE, à la Estacíon de Santander (c/ Bailén 2, 944 25 06 33).

Bus : Arriver ou partir en bus à /de Bilbao est un peu compliqué étant donné le nombre de  terminaux de bus présents en ville. Vous trouverez c/ Gurtubay, 1,  plusieurs bus par jour pour Madrid et pour Barcelone, tandis qu’il faudra aller à la Estacíon de Buses de Garillano pour attraper des bus à destination ou en provenance de Saint Sébastien. De nombreuses autres destinations sont par ailleurs desservies par plusieurs terminaux un peu partout dans la ville.

Voiture : De/vers Barcelone, A-2 ; de/vers Madrid, A-1 ; de/vers la France et Saint Sébastien, A-8 ; de/vers Pampelune, N-240.

 

Infos pratiques

Office du tourisme : Vous trouverez les offices du tourisme Plaza Ensanche, 11 (944 79 57 60) ; à l’av. Abandoibarra, 2, près du Guggenheim; ou encore à la Plaza Arriaga, s/n. Pour une carte de la ville, pour une liste des hôtels ou pour des activités et des bons plans pour vos vacances, rien de mieux que l’office du tourisme.

Circulation : Si vous ne comptez pas sortir de la ville, vous pouvez atteindre toutes vos destinations en prenant le nouveau métro ou l’EuskoTran (le tramway). Vous pouvez également choisir de visiter la ville à pied, même si du vieux quartier (Casco Viejo) à la nouvelle ville (Abando), il y a une sacrée trotte. Si votre hôtel se trouve loin du centre, prenez le bus ou la voiture.

S’orienter : Le centre historique de Bilbao a été bâti sur une boucle du Río Nervion. La plupart des plus grands magasins, banques, hôtels  et autres infrastructures touristiques sont à courte distance de la Gran Via, qui parcourt la ville de l’est à l’ouest. Le vieux quartier est à l’est du centre moderne, de l’autre côté de la rivière. La carte fournie par l’office du tourisme est très claire.

Sécurité : comme dans tous les sites touristiques, faites attention aux vols près du Guggenheim. Le plus souvent, une prudence élémentaire suffit pour éviter le vol d’objets qu’on laisse traîner dans sa voiture.

 

Hôtels et camping

Parmi les grands hôtels de Bilbao, le prestigieux Gran Hotel Domine (Alameda de Mazarredo, 61), du haut de ses cinq luxueuses étoiles, fait face au Musée Guggenheim. La façade en pierres polies et aux vitres noires de cet hôtel ultramoderne et futuriste apparaît comme un reflet de l’architecture du Guggenheim. A proximité se trouve le Miró Hotel (Alameda Mazarredo, 77), tout aussi futuriste et reflet des créations du designer de mode Antonio Miró.  Vous pouvez également vous installer juste aux portes du Vieux Quartier, dans un hôtel high tech situé dans un immeuble du milieu du 19e siècle, au Petit Palace Arenal (Bidebarrieta 2).

Dans un registre un peu moins luxueux, vous pouuvez aller à l’Hotel Iturrienea (c/Santa María Kalea, 14) ou à l’Hostal Residencia Gurea (c/ Bidebarrieta, 14), au cœur du Vieux Quartier.

Les amateurs de camping iront s’installer au Camping Sopelana (Playa Atxabirbil, 30, Sopelana), à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville, et qui, outre les équipements d’usage, a l’immense avantage de se trouver à 150m de la plage. Des bus et des trains relient Bilbao à ce camping.

Plutôt que de résider à l’hôtel, choisissez la location d’appartements si vos vacances durent plus longtemps. Consultez notre page de locations si vous voulez en savoir plus.

Restauration

Le restaurant du Guggenheim (Abandoibarra Etorbidea 2) est LE restaurant où il faut aller. Complet toutes les nuits, il est situé à l’intérieur même du musée, et vous vous installerez sur des meubles qui ont été conçus par Frank Gehry, l’architecte du musée lui-même. Tant pour son cadre que pour sa carte, ce restaurant est cependant tellement réputé que la réservation est de rigueur et l’attente est assez longue. Vous pouvez également goûter au meilleur représentant de la cuisine basque chez Bermeo (Ercilla 37-39), situé dans le Gran Hotel Ercilla, et qui accueille tout ce que le Pays Basque compte d’homme politiques, d’auteurs ou d’intellectuels avec une carte exceptionnelle. Pour bien manger tout en ne plombant pas son budget, vous devrez quitter la ville (Ctra Enekuri-artxanda, km 3) et aller à La Escuela, où des jeunes élèves futurs chefs s’exercent avant d’aller travailler dans les plus grands restaurants.

Vie nocturne

Commencez par vous promener dans les ruelles étroites du Vieux Quartier, où vous trouverez (c/ Pozas et c/ Barrencalle) force bars et bodegas.  Après avoir pris quelques verres, vous pourrez vous diriger vers les discothèques, dont le Disco-Pub Crystal (Plaza Venezuela,1), ou au High Club (Naja, 5), à prédominance gay. Le vendredi et le samedi soir, vous pouvez aller au Cotton Club (c/ Gregorio de la Revilla, 25) où les jeunes s’éclatent au son des derniers tubes à la mode.

Le Pays Basque

9 février 2009

Des différents peuples qui composent l’Europe, les basques sont l’un de ceux dont on retrouve la trace le plus tôt. La langue basque, l’euskera, précède les différentes langues dérivées du latin, et son origine est plongée dans les méandres de l’histoire la plus lointaine, à tel point que les chercheurs discutent encore sur la question.

Historiquement, le Pays Basque a toujours été une région isolée et farouchement indépendante. Dès l’occupation romaine, les basques ont résisté à toute influence extérieure, et cet état d’esprit se maintint jusqu’au 19e siècle, quand les basques acceptèrent finalement la prééminence politique castillane, même si jusqu’en 1876 ils purent jouir de leurs anciens droits et privilèges. Pendant la Guerre Civile, les basques s’opposèrent à Franco, qui symbolisa plus que tout autre l’unification espagnole et la domination madrilène. De cette opposition résulta une répression violente pendant la période franquiste, qui à son tour engendra les ressentiments de la population envers le gouvernement de Madrid. Le résultat le plus spectaculaire et le plus dramatique de ces divergences est l’apparition d’ETA en 1959, qui revendique la lutte armée et le terrorisme comme instruments légitimes pour parvenir à un Pays Basque indépendant. Les questions politiques ne gêneront toutefois en rien le touriste qui séjourne au Pays Basque, et il y sera toujours accueilli les bras ouverts.

Le Pays Basque espagnol est composée de trois provinces : Guipúzcoa (qui a comme capitale Saint Sébastien), Viscaya (capitale : Bilbao) et Alava (capitale : Victoria). Les trois provinces sont situées dans la partie orientale de la cordillère cantabrique, entre les Pyrénées et la vallée du Nervión, dans la partie la plus verte d’Espagne, España Verde, qui d’ailleurs ressemble plus  à la Suisse qu’aux autres régions espagnoles. Pluies et nuages sont relativement courants ici, et le temps est en général frais et un peu venteux, même si pendant l’été, vous pourrez sans problème vous prélasser au soleil à la plage. La meilleure période pour visiter le Pays Basque est donc au printemps, en été et en automne, même si les mois de juillet et d’août sont bien évidemment ceux où il y a le plus de touristes.

Tolède: la visite

26 janvier 2009

Ce qu’il faut voir dans Tolède

Cathédrale de Tolède

On vous recommande pratiquement à chaque ville de visiter la cathédrale, car elle est la somme aussi bien historique que culturelle et artistique des lieux. Mais à Tolède plus que dans une autre ville peut-être, la visite de la Cathédrale est à ne pas manquer. Il s’agit en effet de l’une des plus imposantes et magnifiques cathédrales gothique d’Espagne. Commencé en 1226, cet immense édifice asymétrique ne fut achevé qu’en 1493. Les deux siècles et demie de construction ont laissé leurs empreintes dans le style de la Cathédrale bâtie sur le site d’une basilique wisigoth elle-même détruite pour faire place à une mosquée maure. De l’extérieur, le style est nettement gothique, alors que l’intérieur est un mélange de mudéjar, de gothique et de Renaissance.

Une fois la Puerta Llana passée, le chœur Renaissance au milieu de la nef attire immanquablement votre regard. Fait de bois gravé pour les stalles inférieures et en sculpture d’albâtre pour les stalles supérieures, on peut y voir des scènes de la prise de Grenade et des scènes bibliques. Après le chœur, passez le transept pour admirer la Capilla Mayor et son magnifique retable polychrome sculpté. La Capilla Mayor date du 16e siècle et des rois de Castille y sont enterrés. Tournez autour de l’autel pour admirer le transparente. Pendant des années, la beauté du marbre et de l’albâtre était cachée par l’obscurité de la cathédrale. Le sculpteur Narcisco Tomé découpa une ouverture au plafond pour que la lumière puisse atteindre le tabernacle, la sainte Cène et l’ascension de la Vierge. L’ouverture fut ensuite cachée derrière des sculptures d’anges et des peintures.

Dans la cathédrale, vous apercevrez également une chapelle mozarabe du 16e siècle, où est encore donnée une messe en liturgie mozarabe ; il y a également la gothique Capilla de Santiago avec la statue de Santiago Matamoros et les tombes d’Alvaro de Luna et de Juana Pimentel, et la Capilla del Virgen de Sagrario, sainte patronne de Tolède. Dans le trésor de la cathédrale, vous pourrez voir un ostensoir de 180 kg qui date du 15e siècle, fabriqué avec l’or que Christophe Colomb a ramené du Nouveau Monde, et qui est toujours porté dans Tolède pendant les processions du Saint Sacrement. Autre éléments remarquables dans la cathédrale, les Douze Apôtres et la Spoliation du Christ d’El Greco, l’Arrestation du Crist sur le Mont des Oliviers de Goya et des tableaux du Titien ou de Van Dyck dans la sacristie. La salle capitulaire est remarquable avec ses plafonds mudéjar et ses portes en stucs.

Cardenal Cisneros 1.

Tolède: organiser son séjour

26 janvier 2009

Tolède (Toledo)

Si on devait faire un cliché rapide, on dirait que Tolède est la ville du grand grimpeur Bahamontès, et est surtout célèbre pour ses lames (Tolède est connue depuis l’époque romaine pour la qualité de sa métallurgie et pendant des siècles a équipé les armées espagnoles en sabres, épées et autres poignards)  et pour l’inspiration qu’elle donna au Greco. On ajoutera que Tolède est aussi la ville des Trois Cultures, car chrétiens, juifs et musulmans cohabitèrent dans la ville des siècles durant, succédant aux Toletum fondé par les romains et aux wisigoths qui en avaient fait la capitale de leur royaume. Complétons cela par le fait  que c’est le fameux général Le Cid qui conquit la ville en 1085 pour le compte du roi Alfonso VI et qu’elle devint la capitale de l’Espagne jusqu’en 1561. Enfin, concluons ce cliché rapide par le fait que Tolède ressemble de loin à un paysage de western, avec cette ville qui domine les plaines arides de La Mancha, sur les bords du Rio Tago. Finalement, le cliché n’est pas aussi rapide qu’on le pense, et encore ne constitue-t-il que la façade extérieure de cette cité magnifique, même si comme partout ailleurs un peu trop saturée de touristes.

Arriver à Tolède

Train : De Madrid Atocha, de nombreux trains partent (et viennent) chaque jour pour (et de) Tolède. Le trajet dure 75 minutes, 35 minutes sur l’AVE.  Si vous êtes en vacances à Madrid, c’est le moyen le plus rapide et le plus simple pour venir. La gare de style néo-mudéjar est située sur le Paseo de la Rosa, à 20 minutes de marche de la vielle ville (ligne de bus n° 5 ou 6). Renseignements : 925 22 30 99 ou www.renfe.es.

Bus : Le terminal est situé Av. Castilla-La Mancha (925 21 58 50). Un bus part et arrive de Madrid tous les quart d’heures. Le terminal madrilène est situé à Estación Sur de Autobuses (Mo Méndez Alvaro).

Voiture : de Madrid directement par la N-401, 40 minutes de trajet.

Salamanque: la visite

26 janvier 2009

Ce qu’il faut voir dans Salamanque

Comptez au moins une journée pour pleinement explorer toutes les merveilles que Salamanque vous offre: la plaza mayor, la cathédrale, l’université de Salamanque, …

Plaza Mayor

Nous vous conseillons de commencer votre journée par la Plaza Mayor, que les habitants de la ville considèrent comme la plus belle place d’Espagne. Cette affirmation n’est pas sans raison lorsque l’on contemple cette place baroque construite au 18e siècle par les frères Churriguera. Cette place contribue à donner à la ville le style plateresque dont elle est si célèbre. Remarquez l’Ayutamiento (Hôtel de ville) baroque construite une vingtaine d’années après l’achèvement de la place, et le Pavillon royal où les membres de la famille royale se postaient pour assister aux évènements qui avaient lieu sur la place. Dans les nombreuses arcades se trouvent des médaillons qui célèbrent des personnalités renommées comme Christophe Colomb, Hernan Cortés, Miguel Cervantes, Francisco Pizarro ou Le Cid.

Si vous vous asseyez à une des tables des cafés au soleil couchant, vous verrez que la pierre de Villamayor dont les bâtiments sont faits donne des reflets dorés à la place et à la ville.

La Plaza Mayor ne se réfugie pas dans l’histoire, elle est intensément vivante. Elle fourmille d’activités à n’importe quelle heure, des groupes de musiciens succèdent aux artistes qui effectuent leurs tours entre les tables, tandis que des flots ininterrompus de touristes franchissent l’une des arcades pour entrer dans l’une des innombrables boutiques et restaurants.

Salamanque: organiser son séjour

26 janvier 2009

Salamanque

L’ancienne cité de Salamanque s’est d’abord rendue célèbre par l’université qui y a été fondée par Alfonso IX au début du 13e siècle. En son temps, elle rivalisait avec Paris, Bologne et Oxford comme lieu de connaissance et de savoir. Nombre des plus grands esprits de l’histoire européenne l’ont fréquentée. La vieille ville est encore remarquablement bien préservée, avec ses palais, ses couvents, ses églises romanes, et mérite largement son inscription à la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco. Il n’est donc pas étonnant que la ville soit un centre majeur de tourisme.

 

Arriver à Salamanque

Train : Quand vous faites du tourisme et que vous n’avez pas de voiture, le train est la meilleure solution pour vos plans de tourisme. La gare de Salamanque se trouve sur le Paseo de la Estacíon (923 12 02 02, www.renfe.es), au nord-est de la vieille ville. Il y a un train toutes les deux heures vers et depuis Madrid Chamartín (2h et demie de trajet) ; quatre trains par jour vers et depuis Avila et un train par jour vers et depuis Lisbonne.

Bus : Deux bus par semaine de/vers Ségovie (2h et demie), une quinzaine de/vers Madrid (3h), quatre de/vers Avila (1h et demie). Le terminal de bus (Estacíon de Autobuses) se trouve entre av. de Champagnat et av. de Filiberto Villalobos (923 22 60 79).

Voiture : De Madrid, prenez la N-VI / A-6 et ensuite sortez pour Avila sur la N-110 / A-51. D’Avila, suivez la N-501. De Zamora et de Léon, suivez la N-630 ; et de Caceres et l’Estrémadure, suivez la N-630.

Avila: la visite

26 janvier 2009

Ce qu’il faut voir dans Avila

Les murailles d’Avila

Construit au 11e siècle par le roi Alfonso VI lors de la Reconquista afin de se prémunir des attaques maures, les murailles ont été bâties sur d’anciennes fortifications romaines. Elles sont d’une hauteur moyenne de 10m, ont 2.7 m d’épaisseur et sont scandées par 88 tours de garde semi-circulaires et 2 500 crénelages. Les murailles enveloppent la ville sur une distance de 2 km et demie. Il s’agit sans doute des murailles moyenâgeuses les mieux préservées, et l’amateur du genre se doit absolument de les visiter. Des neufs portes, les deux plus célèbres sont la Porte de Saint Vincent et l’Alcazar, toutes les deux du côté est. Se promener le long des remparts est un vrai plaisir, et ne ratez pas l’occasion de marcher sur les remparts même dans les sections qui ouvertes à la visite, depuis la Casa de las Carnicerías (près de la cathédrale), la Puerta del Alcázar et Arco del Carmen. Enfin, si vous en avez l’occasion, la vue des murailles illuminées la nuit est mémorable.

La Cathédrale d’Avila

Adossée aux remparts, cette cathédrale à la façade austère marque la transition entre les styles roman et gothique. L’intérieur, décoré de pierres rouges et jaunes rompt avec cette austérité et est dominé par une haute nef gothique. On y trouve un retable remarquable, un chœur aux stalles gravées style Renaissance et neuf chapelles. La plus remarquable de celles-ci est la chapelle de Nuestra Señora de Gracia où se trouve une tombe en albâtre délicatement gravée dans le style plateresque. Le musée de la cathédrale située dans la Capilla del Cardenal expose notamment différentes reliques religieuses, un tableau original d’El Greco et un ostensoir de procession en argent d’une taille impressionnante.

Plaza de la Catedral 4.

Avila: organiser son séjour

26 janvier 2009

Avila

Entourée de ses murailles du 11e siècle complètement préservées, la ville médiévale d’Avila est inscrite dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Plus haute capitale provinciale d’Espagne, la ville qui vit naître Sainte Thérèse ressemble à une forteresse posée sur un plateau de granit massif. Mais la ville ne se limite pas au Moyen Age et à Sainte Thérèse : on y trouve également des palais Renaissance et des églises romanes remarquablement préservées.

Arriver à Avila

Train : La gare est située av. de José Antonio, 40 (92 025 02 02, www.renfe.es) à 1.5 km à l’est de la vieille ville. Il y a un train toutes les heures pour Madrid (2 heures de trajet) et pour Ségovie (1 heure de trajet). Il y a également des trains pour El Escorial et Salamanque.

Bus : Depuis le terminal madrilène situé sur c/ Mendez Alvaro, des bus partent toutes les heures vers Avila, dont le terminal est situé à l’angle des av. Madrid et Portugal (920 22 01 54). D’autres bus relient Avila à Salamanque et Ségovie.

Voiture : de Madrid, dirigez-vous vers la N-VI/A-6 direction La Corogne. Près de Villacastín, la sortie pour Avila (N-110) est indiquée. De Salamanque, suivez la N-501 direction sud-est ; la N-110 direction sud-est depuis Ségovie et la N-403 direction nord depuis Tolède.