Espagne : voyage, location de voitures, météo... - Part 2

Costa Brava: organiser son séjour

20 février 2009

Qui dit Costa Brava dit plage. Des centaines de milliers de personnes accourent chaque été en quête de sable, de mer et de soleil entre la frontière française et Blanes. Il faut cependant que vous fassiez attention à votre choix : certaines zones sont extrêmement surpeuplées et sujettes au tourisme de masse dans son expression la plus industrielle, ce qui a pour conséquence entre autres que les côtes sont complètement défigurées par des constructions hideuses destinées uniquement à soutirer l’argent des touristes qui y prennent des locations, sans aucune considération pour la beauté et la protection des côtes. Dans d’autres régions (que nous vous indiquons ici), vous allez pouvoir accéder à des plages un peu moins surpeuplées (il ne faut pas non plus trop rêver quand on y séjourne en plein été), entourées de petits villages charmants ou de sites culturels importants qui valent largement le détour, et pas uniquement parce lorsqu’il pleut.

 

Arriver dans la Costa Brava

Train : de Girona, plusieurs trains desservent plusieurs destinations, dont Llança, Blanes, Colera, … (902 24 02 02, www.renfe.es)

Bus : La compagnie Sarfa propose des bus à travers toute la Costa Brava de Girona à Figueres.

Voiture : La C-225 et la C-252 desservent la région, et de là, suivez les petites routes locales pour arriver à destination. La voiture est la meilleure solution pour se déplacer dans la Costa Brava, à moins que votre hébergement ne soit à courte distance de la gare ou d’un arrêt de bus, et que vous ne comptez vous déplacer qu’entre hôtel et plage et plage et hôtel. Si vous voulez accéder à des plages moins peuplées ou visiter les villages environnants, la voiture vous sera indispensable. Si vous êtes venus sans voiture, tournez-vous vers la location. Les plus grandes sociétés de location de voiture sont présentes dans les villes de la Costa Brava.

Cadaquès et Pubol: Sur les traces de Salvador Dali

20 février 2009

Cadaqués

Cadaqués est un charmant petit village côtier, tourné vers son port et vers la mer, et a gardé une grande partie de son cachet authentique, malgré la foule de visiteurs qu’il reçut et continue de recevoir depuis que Dali s’est installé à Lligat, juste à proximité. C’est un parfait paysage de carte postale : eaux bleues, petits bateaux de pêche sur le sable blanc, vieilles maisons baignées de blancs, petites rues étroites.

Cadaqués pratique

Plusieurs bus relient Figueres à Cadaqués tous les jours, compter entre 1 heure et 1 heure et quart de trajet. Si vous venez en voiture, suivez la C260 depuis Figueres, puis prenez la petite route tout en courbes jusqu’à Cadaquès.

L’office du tourisme de trouve c/ Cotxe 2 (972 25 83 15). Il vous donnera le liste des hôtels à Cadaqués et des hôtels dans la région, ainsi que la liste des jolis coins à visiter.

L’offre en hôtels n’est pas énorme à Cadaqués. Notons tout de même l’hôtel Rocamar (Doctor Bartomeus), situé près de la plage et très confortable, ou l’Hôtel Playa Sol (Platja Planch, 3), situé dans un emplacement qui autorise une très belle vue de la baie et de la ville. Sinon, vous pouvez toujours opter pour un hôtel dans la région (à Roses par exemple), ou encore opter pour la location. Dans ce cas, veuillez consulter notre page locations d’appartements en Espagne.

Aucun restaurant exceptionnel à signaler, même si il y a des établissements de qualité comme La Galiota (c/ Narcís Monturiol, 9), situé près de la cathédrale et qui sert une cuisine française et catalane, ou la Celeste (c/ Nou, 1), aux spécialités italiennes.

Pour ceux qui comptent passer la soirée, L’Hostal (Paseo 8a) est un excellent club de jazz, dont Dalí fut l’un des habitués.

Girona: la visite

20 février 2009

Ce qu’il faut voir dans Girona

Cathédrale

C’est le monument le plus spectaculaire de Girona, et on le remarque dès qu’on arrive dans le centre historique. Avant même d’y pénétrer, il faut passer par un monumental escalier baroque de 90 marches datant du 17e siècle. La cathédrale elle-même a été bâtie à partir du 14e siècle sur une ancienne église romane dont subsistent la tour et le cloître. L’édifice est construit en plusieurs styles, empruntant au roman, au gothique mais surtout au baroque catalan. Une fois entrés dans la cathédrale (par l’entrée visiteurs à gauche), la première chose qui vous frappe est la largeur de la nef unique, la plus large nef gothique du monde (22,98 m) et la deuxième plus large au monde après Saint-Pierre de Rome (25 m).

Le musée de la cathédrale abrite de nombreux chefs d’œuvres, dont un Beatus (un manuscrit de l’Apocalypse commenté et riche en enluminures et en illustrations) du 10e siècle, ou la Tapisserie de la Création, une pièce romane unique du 11e ou du 12e siècle qui dépeint les créatures (humaines et animales) dans le Jardin d’Eden. De la Chapelle de l’Espoir, vous entrez dans le cloître qui date du 12e et du 13e siècle. La galerie à double colonnade est un bijou de l’art roman catalan, avec des frises représentant une série de scènes bibliques. De là, vous pouvez également apercevoir la Torre de Carlemany (Tour de Charlemagne) du 12e siècle.

Plaça de la Catedral,  http://www.catedraldegirona.org/

Girona: organiser son séjour

20 février 2009

Un peu perdue entre la géante Barcelone et la Costa Brava, Girona (Gérone en français) est souvent juste un nom que le touriste pressé d’arriver à destination voit sur un panneau routier. Quelle erreur ! Girona est l’une des villes les plus historiques d’Espagne, créée par les romains, devenue place forte maure et qui résista ensuite à trois attaques des forces napoléoniennes. Romains, maures, juifs, tous ont laissé leurs traces dans cette ville qui dispose de l’un des meilleurs centres historiques d’Espagne. Gérone est à ce titre une étape quasi-obligatoire pour tout amateur de tourisme.

Arriver à Girona

Train : De nombreux trains relient tous les jours Girona à Barcelone, Figueres, Port Bou ou d’autres destination de la Costa Brava. Suivant le train, compter entre 30 et 90 minutes entre Barcelone et Girona. La gare est située Plaça Espanya (902 24 02 02, www.renfe.es).

Bus : De nombreux bus relient quotidiennement Girona à Barcelone et aux autres destinations de la Costa Brava.

Voiture : De Barcelone, prenez l’A-2 nord et ensuite l’A- 7 pour une heure de conduite. De la frontière française, suivre l’A-7 et la sortie Girona.

Catalogne (hors Barcelone)

20 février 2009

Région riche et prospère, bien plus développée que le reste du pays, la Catalogne est fière d’afficher et d’affirmer sa différence par rapport à l’Espagne. Ici, on parle le catalan, qui n’est pas un simple patois régional dérivé de l’espagnol mais une vraie langue issue du latin comme le français, l’italien ou l’espagnol. Le drapeau catalan est présent dans toutes les manifestations officielles, et partout on affirme sa fierté d’être catalan.

Après avoir appartenu à l’empire romain, la Catalogne fut d’abord sous domination wisigothe pendant près de quatre siècles avant de tomber sous le contrôle des maures. La région ne demeura pas longtemps sous les maures puisque après la défaite de ces derniers faces aux francs, Charlemagne créa en 795 la Marca Hispanica, une zone tampon  entre les royaumes occupés par les maures et la Septimanie. Au Moyen-Âge, ces petits royaumes se regroupèrent sous la direction des comtes de Barcelone, qui étaient alors les vassaux de l’Empereur, puis du roi de France. En 987, le comte de Barcelone refusa de reconnaître le nouveau roi français Hughes Capet et deux ans plus tard, la Catalogne déclarait son indépendance (même si le lien féodal ne fut supprimé en droit qu’en 1258 avec le traité de Corbeil entre Jacques 1er d’Aragon et Louis IX). Entre-temps, le mariage de Ramon Berenguer IV, comte de Barcelone, avec la reine Petronila d’Aragon lia les deux royaumes au sein de la Couronne d’Aragon, qui se développa plus tard en intégrant le royaume de Valence, les îles Baléares et même la Sardaigne et la Sicile. Au 15e siècle, faute d’héritiers, la couronne d’Aragon échut à Ferdinand 1er, fils de Juan 1er de Castille. Son petit-fils, Ferdinand II d’Aragon, épousa Isabelle de Castille en 1469. Avec les Rois Catholiques naquit l’Espagne telle qu’on la connaît aujourd’hui.

Pampelune: la visite

20 février 2009

Ce qu’il faut voir dans Pampelune (et à Olite)

Cathédrale

C’est le monument le plus important de Pampelune. La cathédrale date du 14e siècle et fut bâtie sur une ancienne église romane. Sa façade est un mélange de baroque et de néo-classique, œuvre de Ventura Rodríguez, architecte de Carlos III. Ce roi, le dernier grand roi de Navarre, ainsi que son épouse Leonor gisent tous deux dans des tombes en albâtre, réalisés par le flamand Janin de Lomme, juste devant le retable. L’intérieur de la cathédrale est gothique, et une des parties les plus remarquables en est le cloître, d’un style gothique français particulièrement raffiné. Du cloître, dirigez-vous vers le Musée Diocésain hébergé dans les anciennes cuisines et le réfectoire, où est exposée une très bonne collection d’œuvres religieuses et de tableaux qui datent de plusieurs périodes : roman, gothique, Renaissance et baroque.

C/ Curia, c/ Dormitaleria.

 

Casco Antiguo

Situé dans le coin nord-ouest de la ville, le quartier historique de Pampelune est à cheval sur le Río Arga. Ses petites rues et ruelles en briques parcourent un quartier où bâtisses de style Belle Epoque, boutiques et bars à tapas se retrouvent en masse. En son centre se trouve la Plaza del Castillo, construite en 1651. Pas très loin et entourée d’arbres se trouve la Plaza de Toros tandis qu’au nord se trouve le Parque de Santo Domingo où les taureaux commencent leur charge en direction de la Plaza de Toros pendant les Sanfermines. De là, allez à la Plaza Consistorial pour apercevoir l’élégant et baroque Ayutamiento (Hôtel de ville), devant lequel sont lancés chaque année les festivités des Sanfermines face à la foule en délire.

Dans l’est du Casco Antiguo, vous pouvez visiter l’Iglesia de San Lorenzo (c/ San Miguel 15), une église qui a gardé intact son style roman sans avoir été l’objet de modifications ou rajout dans d’autres styles. 

Pampelune: la feria des Sanfermines

20 février 2009

La feria de San Fermin est l’un des évènements populaires les plus importants de l’année en Espagne. Célébrées en l’honneur du saint patron de la ville, ces fêtes durent sept jours du 6 au 14 juillet de chaque année. Les fêtes attirent plus d’un demi-million de visiteurs, ce qui pose un problème très délicat d’hébergement. Il est donc vivement conseillé de réserver et de confirmer au moins six mois à l’avance si vous voulez avoir des places d’hôtel. Des installations temporaires sont certes mises en place mais sont toujours en nombres insuffisants, et certains des (jeunes) visiteurs sont obligés de dormir dans les différents parcs de la ville, avec le risque de se faire dévaliser. Le problème de la sécurité ne se pose pas que pour les jeunes en état d’ébriété qui sont autant de cibles faciles. Pendant la feria, soyez attentif à vos poches et vos affaires car il y a plus de pickpockets que de taureaux dans les rues.

La feria débutent le 6 juillet lorsque la foule habillée de blanc, ceinte d’une ceinture rouge et portant un foulard rouge, se masse à la Plaza Consistorial devant l’hôtel de ville dans l’attente de midi tapant, signalé par l’explosion d’une fusée, le chupinazo. A cet instant, tout bascule et la ville entre dans la folie. Chaque jour va alors commencer avec la diana, un défilé que la fanfare municipale effectue dans les rues de la vieille ville à partir de 6 h 45 du matin, réveillant ceux qui ont le malheur de se coucher (en général, on ne se couche pas pendant les sanfermines !).

Pampelune: organiser son séjour

20 février 2009

Même si la Navarre est l’une des plus petites communautés autonomes espagnoles, sa position géographique et son histoire en font une région importante dans l’histoire de ce pays. Les basques s’y installèrent bien avant que les romains, les goths, les maures et les francs ne viennent s’y établir, avant de céder finalement le territoire aux espagnols. Malgré cette succession d’occupants dont la diversité se reflète dans le patrimoine architectural navarrais, le territoire a toujours su préserver une certaine identité toujours manifestée à travers son riche folklore.

 

Pampelune

Principale ville des Pyrénées espagnoles et de la communauté autonome de Navarre, Pampelune fut autrefois la capitale du royaume indépendant de Navarre, son âge d’or eut lieu durant le règne de Carlos III, qui lui donna une cathédrale. Elle est surtout réputée pour le célèbre encierro, la course des taureaux qui se déroule pendant la Feria de San Fermin, et qui fut popularisé par Ernest Hemingway dans « Le soleil se lève aussi » en 1927.

 

Arriver à Pampelune

Vols : vols quotidiens avec Madrid et Barcelone à l’Aeropuerto de Noain (ctra Zaragoza, km 6,5, 948 16 87 00).  A la descente de votre vol, des taxis ou le bus 21 vous emmènent jusqu’au centre de la ville.

Train : la gare se trouve à la Plaza de la Estación (948 13 02 02, www.renfe.es). Pampelune est à 4h et demie de Madrid et 5h et demie de Barcelone.

Bus : Le principal terminal, l’Estación de Autobuses (c/ Conde Olivetto, 8) relie Pampelune à plusieurs grandes villes : Barcelone, Saragosse, Saint-Sébastien, Madrid.

Voiture : De Saint-Sébastien, suivre la N-240. De Bilbao, suivre la direction de Saint-Sébastien ou de Vitoria (N-1).

Le reste du Pays Basque

9 février 2009

A l’est de San Sebastian sur l’A-8 se trouve Zarautz, l’un des meilleurs spots de surf de la région. Les vagues de la Playa de Zarautz sont suffisamment fortes et impressionnantes pour satisfaire les vrais mordus, tout en étant encore assez contrôlable pour les surfeurs d’un niveau modeste qui sont simplement là pour du tourisme. Vous pourrez louer les planches et vous enquérir des dernières conditions climatiques en ville au Karlos’ Surf Shop, et vous loger simplement au Gran Camping Zarautz (Monte Talai-Mendi). La ville a également un petit centre historique assez intéressant, pour les jours où vous ne pouvez pas surfer.

Tout près de la frontière française, Fuenterrabía est une petite ville qui vaut également le détour. On y trouve un intéressant quartier médiéval et le castillo de Carlos Quint qui s’érige sur la Plaza de las Armas, originellement fondé au 10e siècle par un ancien roi de Navarre, et reconstruit dans un style plus proche du 16e siècle. On peut encore y voir des traces des combats lors des guerres napoléoniennes. Le castillo est depuis transformé en un très joli paradore. Visitez également l’Iglesia de Santa María, une construction gothique à laquelle on a adjoint une tour baroque au 17e siècle. Ne pas manquez les plages, que beaucoup préfèrent à celles de Saint-Sébastien, et si vous avez une voiture, suivez la route vers Cabo Higuer, un promontoire avec une vue panoramique où on peut apercevoir la côte française et la ville d’Hendaye.

Enfin, à 84 km à l’ouest de Saint-Sébastien se trouve Guernica, rendue célèbre par le fameux tableau de Picasso et cœur du nationalisme basque, et qui fut détruite par des avions de la légion condor de la Luftwaffe le 26 avril 1937 pendant la Guerre Civile. Ici se trouvait un chêne sous lequel les basques se réunissaient, décidaient de leurs lois et recevaient le vœu de leurs rois de respecter ces lois basques. Ici ont surtout péri un grand nombre de personnes et se tenait un village qui a été réduit en cendres par les bombardements. Depuis, le village a été reconstruit, et on peut y visiter l’ancien parlement basque, la Casa de Juntas, près de laquelle se trouvent les restes du dernier chêne symbole de l’indépendance basque, et la Fundación Museo de la Paz de Guernica, où sont exposés des souvenirs du bombardement de 1937 : photographies, fragments de bombes,…

San-Sebastian: la visite

9 février 2009

Ce qu’il faut voir à San Sebastian

On vient à San Sebastian d’abord pour profiter de la plage, de la beauté superbe de la baie et de la cuisine locale. Pour profiter des plus belles vues de la ville, prenez le funiculaire jusqu’au sommet du Monte Igueldo, depuis la Plaza del Funicular 4. Outre le petit parc d’attraction situé au sommet, vous y aurez une vue sensationnelle de la ville, de ses avenues et de ses immeubles Belle Epoque, ainsi que du tracé quasiment parfait de la baie. Le meilleur moment pour y monter est sans nul doute en début de la soirée, lorsque les lumières de la ville commencent à scintiller. Le funiculaire est fermé de Novembre à Mars.

De l’autre côté de la baie, et dominant La Concha, se trouve le Monte Urgull. Cette colline verte se remarque immédiatement de la plage de La Concha avec sa gigantesque statue du Sacré Cœur, œuvre de Federico Coullant en 1950. Ancien rempart militaire transformé en parc, vous y aurez une vue magnifique de la baie, de l’île de Santa Clara et du Vieux Quartier. Pour y grimper (dix petites minutes), aller près de l’église de Santa María del coro, c/ de Agosto, ou du Paseo Nuovo.

En ville, la promenade préférée des locaux (et des visiteurs) est bien évidemment le Paseo de la Concha, le long du front de mer. Longue de près de 7 km, la promenade commence au Parque de Alderdi-Eder à la limite est de la playa de la Concha  près de l’hôtel de ville, passe par le Parque de Miramar, qui marque le début de la plage de Ondarreta. Dans le parc, vous pouvez apercevoir le Palacio de Miramar, qui fut la résidence d’été de la reine María Cristina, mère d’Alfonso XIII. La visite du palais n’est malheureusement pas possible, vous devez vous contenter de celle des jardins.  Vous finirez la promenade par les sculptures du Peine del Viento, un groupe de sculptures métalliques qui semblent sortir tout droit de la pierre, œuvres d’Eduardo Chillida.